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jeudi 31 août 2017

Les prédateurs rangent les hybrides



 Gardon, hybride et brème

Environ 10% des espèces animales et 25% des plantes se croisent avec des espèces similaires et forment des hybrides. Beaucoup d’eux sont fertiles et en théorie l'hybridation devrait effacer les limites entre les espèces et créer désordre dans l'écosystème. Pourtant, il n’arrive que rarement dans la nature.

Une hypothèse est que les hybrides sont moins adaptés à l’environnement que leurs espèces parentales et que seulement peu d’eux survive. Cette explication semble probable mais elle a été difficile à tester.  Mais, une équipe de chercheurs danois et suédois a maintenant réussi à étudier comment des oiseaux de proie réduisent une population hybride.

Le gardon, (Rutilus rutilus), et la brème commune, (Abramis brama), sont deux espèces d’eau douce étroitement liées et qui souvent s'hybrident. Les deux sont chassées par des oiseaux, par exemple le grand cormoran. Les chercheurs capturaient près de 500 brèmes, gardons et hybrides à la proximité d’une colonie de cormorans dans un lac danois et ils étaient tous fournis avec des micro-chips afin de pouvoir les identifier.

Après quelques années, les chercheurs scrutaient la colonie de cormorans avec scanners et ils ont trouvé 80 micro-chips. Les données montraient que les poissons hybrides subissaient 3-4 fois plus de risques d'être mangés par les cormorans que les gardons et les brèmes.

Les hybrides de gardons et brèmes sont simplement moins bien adaptés pour se protéger. Les chercheurs pensent que les gardons échappent aux prédateurs à cause de leur forme mince qui les rende rapides. En revanche, les brèmes sont relativement larges et hauts et donc difficile à avaler pour les cormorans. Cependant, les hybrides sont un mauvais compromis entre ces deux types de défenses, qui les rendent plus facile à capturer.
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Livres écrites par des amies

Les Docks de Marseille
de Hugues Serraf

2 commentaires:

  1. Commentaire sur le livre de Jean Janyn:

    Je viens de lire ce livre avec beaucoup d'attention, ce qui m'a permis de juger de la complexité du métier de peintre. Ce livre est un véritable chef-d'œuvre. Il est précis, fignolé, avec énormément de détails. Vraiment, il faut avoir la vocation pour être un bon peintre ! Jamais je n'aurais pu croire que c'était si difficile et complexe ! Il m'a tellement intéressé que mon épouse veut le lire !!!

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  2. Jean Janyn est un synonyme pour un voisin de moi. On ne se connait pas très bien mais de temps en temps quand nous nous rencontrons nous prenons le plaisir à discuter sur un peu de tout. Par exemple comment peindre des verres transparents mis sur un linge blanc, ou où il faut mettre un peu de bleu pour faire la neige apparaitre de plus blanc. Il n’est pas que je peins moi-même mais des mystères m’intéressent toujours.
    La prochaine fois que je lui rencontre, je vais lui guider vers votre commentaire.

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