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jeudi 17 août 2017

Mythes qui deviennent réalité sont difficiles à éradiquer


Quand la première femme sur la terre, Pandore, est apparue les dieux voulaient lui donner quelque chose. C’était une très belle boîte mais conditionné avec le strict ordre de ne pas l’ouvrir. Par curiosité elle n’a pas respecté cette interdiction et tous les maux de la terre s’évadaient, les guerres, les maladies…. Elle a vite fermé la boîte mais la seule chose qu’y restait était l’espoir.

Ce mythe grec est encore vivant dans notre culture. Personne n’en croit plus concrètement mais il y a quelque dedans qui attire notre attention. Des exemples modernes ne manquent pas, par exemple le danger d’une guerre nucléaire et aussi probablement beaucoup de sujets dont nous ne sommes pas conscientes. Car, les mythes sont souvent une manifestation de sujets inconsciemment implantés dans nos esprits qui couramment touchent à nos peurs. C’est un problème.

Un mythe problématique moderne est que des vaccinations peuvent causer autisme. Il est si répandu que le taux de vaccination dans certains lieux est inferieures aux 85 – 90% qui sont nécessaire pour éviter que des maladies, autrefois éradiqué, risquent de revenir comme épidémies.

Des chercheurs de l’Université d‘Edinburgh se sont intéressés sur la meilleure manière de combattre ce mythe sur la vaccination. Mais, il semble que rien ne passe.

Les chercheurs ont mené une expérience en Écosse et une autre en Italie où ils interrogeaient des personnes sur leur attitude à l'égard du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). Ensuite, ces personnes recevaient des informations sur les explications scientifiques. Très étonnamment, de répéter des idées fausses, même dans un contexte qui les nie, pousse les gens à les croire encore plus fort.

Un groupe était exposé à une brochure qui confrontait le mythe avec des faits scientifiques et un deuxième groupe recevait une série de tableaux comparant les problèmes potentiels causés par ces maladies et aussi les effets secondaires potentiels du vaccin ROR, (qui sont légères et temporaires). Il y avait aussi un troisième groupe, qui recevait des informations sur ces maladies en forme d'images. Suivant plusieurs enquêtes les chercheurs ont constaté que toutes les trois stratégies étaient contre-productives.

Un membre de l’équipe constate que : « Ces résultats sont un exemple utile de la façon dont l'information factuelle est mal rappelé après un certain temps. Même après un court délai, les faits disparaissent de la mémoire, laissant derrière eux des idées fausses populaires ».

Quelle serait une bonne solution ? Les chercheurs pensent que la meilleure façon de diffuser des informations est de le faire fréquemment et ne pas dans  une campagne singulière.

Il semble que les mythes s’engravent profondément dans nous mémoires et que la meilleure façon à apprendre des faits est, comme à école, par répétition.
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Livres écrites par des amies

Les Docks de Marseille
de Hugues Serraf

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