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vendredi 4 août 2017

Deuxième langue ou langue étrangère ?

On entende beaucoup parler de la période critique pour apprendre une langue de la façon naturel. Elle s'étend à peu près de la naissance à la puberté et c’est seulement durant cette fenêtre de temps que nous avons la possibilité d'apprendre à parler « comme un indigène ». Plus tard la possibilité d'acquérir une langue de la manière naturelle diminue et nous devons lutter avec le vocabulaire, la grammaire et la prononciation.

Ces deux périodes de la vie marquent aussi la différence entre « une langue secondaire » et « une langue étrangère ». Le première est dans ce contexte une langue à laquelle un enfant est si exposé qu’il l’absorbe tout naturellement. Car, les enfants sont des utilitaires et ils apprennent automatiquement ce qui leur est avantageux. Un enfant qu’est exposé à une langue chez lui et une autre à l’extérieur est dans cette situation. Une société vraiment bilingue est aussi un tel environnement et beaucoup d’enfant français d’autre mer sont dans cette situation.

Des « langues étrangères » sont simplement des langues qui ne sont pas secondaires. Elles sont apprises à l’école et les enfants en sont peu exposés dans d’autres environnements. Ce processus d’apprentissage est beaucoup centré sur des règles qui peuvent être difficiles pour un jeune cerveau. C’est pourquoi les résultats de ceux qui ont commencé un apprentissage à l’âge de 7 ans plus tard ne nécessairement pas font mieux que ceux qui ont commencé à l’âge de 10 ans.

Il est devenu populaire d’exposer des enfants dans des institutions préscolaires à une langue étranger. Selon les experts cela ne donne aucune avantage, à moins que ces enfants soient exposés à cette langue à l’extérieure.

Il est bien connu que des enfants bilingues ont des avantages dans leurs développements mentaux, et ne pas seulement en langues. Cependant, la solution miracle de commencer l’apprentissage tôt ne fonctionne pas par soi-même. Il faut le combiner avec d’autres expositions.

Les caisses de l’état sont vides et c’est un gigantesque problème. Pourquoi ne pas, comme un première petit pas vers une société plus riche en langues, taxer le doublage des films ?
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Livres écrites par des amies

Les Docks de Marseille
de Hugues Serraf

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