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dimanche 30 juin 2013

Une nouvelle dimension politique


La démocratie est née en Grèce antique. Le mot signifie « souveraineté du peuple ». Pourtant, le peuple n’avait pas la même signification comme aujourd’hui. Ni les femmes, ni les esclaves et ni les métèques, (les personnes qui habitent dans un lieu dont il n’est pas originaire), avaient le droit de participer.

Il a fallu du temps pour la démocratie de se développer en France. L’esclavagé a duré jusqu’à en 1848, les femmes n’ont pas pu voter avant 1944 et le droit de participation des métèques est encore discuté. Mais, nous somme très fière de notre démocratie et nous volons servir comme modèle pour d’autres peuples moins bien lotie. 

La réponse claire, à la fois par ceux qui s’intéressés aux fondamentaux de la justice politique et à la déclaration des droits de l'homme, a été que la légitimité politique est créé par les droits démocratiques. Si seulement les gens auraient le droit de voter, s'ils auraient le droit de se présenter et s’ils pourraient s’exprimer et se rassembler librement, la légitimité politique serait automatique. C’est-à-dire que les citoyens dans un tel environnement accepteront d’être gouvernés par leurs représentants.

On se demande pourquoi cette bonne idée ne fonctionne pas dans de nombreux pays démocratiques où des manifestations violents se déroulent sur les rues, dernièrement en Brésil.

La recherche sociale a récemment pu fournir un résultat très différent et plutôt surprenant sur ​​la légitimité politique. Il est basé sur les donnés les plus complètes du monde, le world value study, avec plus de 70 pays comme participants.

L’analyse montre qu’une juste administration est beaucoup plus importante que les droits démocratiques. Les facteurs principaux qui produisent la légitimité politiques sont un faible niveau de corruption, équité dans l'exercice du pouvoir et égalité devant la loi. Les droits démocratiques n’ont qu’un rôle secondaire.  

Ce résultat est surprenant et contraire de ce qui depuis longtemps a été considéré comme vrai mais il n’est pas difficile à expliquer. Beaucoup de gens dans des pays démocraties ne votent pas. Peut-être parce qu’ils considèrent que leur vote ne concerne que marginalement leurs vies.

Par contre, si les médecins exigent un pot de vin pour soigner leurs enfants, si les pompiers refusent à venir parce que le quartier est troublé, si les droits sociaux leur sont refusés à cause du nom de la famille, ils réagissent fortement.

Favoritismes et de discriminations de ces types sont fréquents dans beaucoup de pays démocratique, surtout en Amérique latine. Malgré la démocratie et l’économie croissant du Brésil il ne faut pas s’étonner que les gens protestent.

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