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jeudi 20 juin 2013

Le béton romain


Des bons ports étaient cruciaux pour la stabilité politique militaire d’empire romain. Un de ces constructions est maintenant immergé dans la baie Pozzuoli prés de Naples.  

Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie, Berkeley, a récemment examiné un échantillon. Le béton s’avérait composé d’hydrate de calcium-aluminium-silicate qui l’a rendu extrêmement stable. Après 2000 ans dans la mer ce béton n’avait pas encore des faiblisses. En effet, si cette construction aurait été réalisée avec de la technologie moderne, le ciment Portland, il n’aurait duré qu’autour de 50 ans.

Le processus de fabrication de ciment Portland nécessite de brûler calcaire et argile à une température très élevé, 1450 C. 7 % des émissions de CO2 du monde proviennent de cette source. La fabrication de béton romain se fait a une température plus bas, environ 1000 C, qui le donne une empreinte environnementale moins important.

La recette est connue et décrit par Marcus Vitruvius Pollio environ 30 AC.  Il était ingénieur chez Octave, plus tard devenu empereur Auguste. Les ingrédients principales sont cendre volcanique, chaux et l’eau, qui ensemble forme une masse plastique, le mortier. Pour construire les romains remplissaient des moules de bois immergés dans l'eau de la mer avec le mortier et des pierres. Contrairement au béton de Portland, le sel rende ce béton plus fort.

Le béton des romains est extrêmement durable mais le grand désavantage est qu’il durcit très lentement. Ce fait le rend difficilement utilisable pour des constructions modernes. Mais, il y aura peut-être des applications nichées, telle que constructions sur îles volcaniques.

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