Le béton romain
Des bons ports étaient cruciaux pour la stabilité politique militaire d’empire romain. Un de ces constructions est maintenant immergé dans la baie Pozzuoli prés de Naples.
Une équipe de
chercheurs de l'Université de Californie,
Berkeley, a récemment examiné un échantillon. Le béton s’avérait
composé d’hydrate de calcium-aluminium-silicate
qui l’a rendu extrêmement stable. Après 2000 ans dans la mer ce
béton n’avait pas encore des faiblisses. En effet, si cette construction aurait
été réalisée avec de la technologie moderne, le ciment Portland, il n’aurait
duré qu’autour de 50 ans.
Le processus de fabrication de ciment
Portland nécessite de brûler calcaire et
argile à une température très élevé, 1450 C. 7 % des émissions de CO2 du monde proviennent
de cette source. La fabrication de béton
romain se fait a une température plus bas, environ 1000 C, qui le donne une
empreinte environnementale moins important.
La recette est connue et décrit par Marcus
Vitruvius Pollio environ 30 AC. Il était ingénieur chez Octave,
plus tard devenu empereur Auguste. Les
ingrédients principales sont cendre volcanique, chaux et l’eau, qui ensemble
forme une masse plastique, le mortier. Pour construire les romains remplissaient des moules de bois immergés dans l'eau de la mer avec le mortier et des pierres. Contrairement au béton de Portland, le sel rende
ce béton plus fort.
Le béton des romains
est extrêmement durable mais le grand désavantage
est qu’il durcit très lentement. Ce fait le rend difficilement utilisable
pour des constructions modernes. Mais, il y aura peut-être des
applications nichées, telle que constructions sur îles volcaniques.
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