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mardi 18 juin 2013

L’alphabet anarchiste

On dit suivant que nous écrivons nos langes avec l’alphabet latin. Il est vrai que le squelette a ses origines dans le latin mais il y a aussi d’autres influences. 

L'ensemble des caractères montre comment le système est anarchique. Les romains avaient hérité un alphabet étrusque. Au début ils n’utilisaient que 20 lettres mais plus tard ils ajoutaient 3.

Variante archaïque :
A, B, C, D, E, F, H, I, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, V, X

Variante classique :
A, B, C, D, E, F, G, H, I, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, V, X, Y, Z

D’où lettres grecques :
K, Y, Z

L’idée fondamentale était que chaque lettre désignerait un son unique. De la mettre en œuvre c’est rapidement avéré impossible. La prononciation de X ressemblait par exemple celles de K et S. Le Q et le C sonnaient exactement de la même manière et pour encore compliquer la situation un troisième lettre, le K grecque, a été introduit. Le Z n'avait aucun avantage direct de car il ne remplaçait que le S mais c'était un icône amusant.

Variantes :
I, J – V, U, W

Le I et le J ne sont que des variations sur le même thème. Etrangement un est considéré comme une voyelle est l’autre comme une consonne. De même, les trois variantes classiques de V, ont dans les langues modernes pris différentes fonctions.

Donné que les sons sont plus nombreuses que les lettres, nous avons été forcé de d’employer des combinassions de 2 ou 3 lettres pour certains sons. La situation du français le montre bien.

Les 6 voyelles françaises :
A, E, I, O, U, Y

Les 16 voyelles phonétiques françaises :
a, ɑ, e, ɛ, i, o, ɔ, u, y, ə, œ, ø, ɑ̃, ɔ̃, ɛ̃, œ̃. 

Le suédois a une solution à ce problème qui n’a pas séduit les pratiquants d’autres langes. A la fin d’alphabet est ajouté :
Å, Ä, Ö - En français : O, È, E

Les 9 voyelles suédoises :
A, O, U, Å, E, I, Y, Ä, Ö

Il est évident que cette spécificité ne résoudre pas le problème. Néanmoins, mon opinion est qu’elle facilite les choses, en tout cas sur un clavier suédois. Autrement, c’est de l’anarchie moderne. Les ordinateur portable a un peu atténué la difficulté mais je me souviens de l’époque quand je pendant mes voyages professionnelles avait besoin de communiquer avec mes collègues sur claviers d’origines divers.

Etrangement la signification de séparateurs et d’autres icônes, (, :  ; ? / \ @  # ......), est le même par tout, sauf l’étrange point d’interrogation espagnole, ¿, (shift+ctrl+alt+ ?). Mais, donné qu’ils sont très fréquent dans les langues informatiques et que le placement des touches sur touts les différentes variantes de claviers est absolument chaotique, il est presque impossible de codifier avec une bonne vitesse sur un ordinateur de nature étranger.

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