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vendredi 21 juin 2013

La maladie hollandaise


Contrairement à la maladie anglaise, (autre manche connu comme la maladie français), la maladie hollandaise n’est pas une affliction honteuse.

Lorsque les hollandais durant les années 50 - 60 ont trouvé du gaz naturel, beaucoup pensaient que l'avenir du pays serrait assuré mais le contraire s’est produit. Certes, les exportations de gaz ont monté en flèche. Mais, le Florin, leur monnaie de l’époque, a malheureusement suivi la même trajectoire. Elle a monté si fort que toutes les autres exportations ont été paralysés. Ce phénomène économique est aujourd'hui appelée le syndrome hollandais.

Des gisements de l’or noir provoquent suivant le même phénomène - la malédiction du pétrole. La plupart des pays qui ont ces typés de dépôts souffrent. Les profits restent dans les mains d’une élite, la corruption augmente, l'inflation frappe les plus pauvres et d’autres industries ne peuvent pas payer les même hauts salaires que l’industrie pétrolière. L'Angola et le Nigeria sont deux exemples de pays durement touchés.

Pourtant, il y a une exception scintillante, la Norvège. Les politiciens de ce pays ont été assez intelligents pour ne pas dépenser les profits sur des projets extravagants. Au lieu, ils ont placé une grande partie des revenus dans un fond.

Il est maintenant immense et comprend actions, titres de créances et obligations. La valeur est estimée à un peu plus de 500 milliard d'euro, qui distribué parmi les citoyens serrait 100 000 euros pour chaque un. Selon un calcule fait par Financial Times les norvégiens serraient propriétaires de 2,5 % de toutes les entreprises en Europe.

La politique norvégienne a fait ses preuves, mais les décideurs doivent partager une grande partie de l'honneur avec un géologue iraquien, Farouk al-Kasim. En 1968, il et sa femme norvégienne ont décide de se rendre en Europe pour que l'un de ses fils, handicapé, puisse être soigné.

Il pensait gagner sa vie comme chauffer de taxi. Au lieu, il a été embauché par le gouvernement norvégien pour évaluer les rapports indiquant qu'il n’y avait pas de pétrole au large des côtes. Il a découvert l'erreur et toute une démarche pour l’extraire á débuté.

Les Norvégiens réalisaient que des milliards commenceraient à remplir la caisse d’état et ils se sont demandé comment évités les problèmes classiques. Farouk al-Kasim et ses collègues ont rédigé plusieurs rapports de conseilles. Entre autres ils proposaient d’ouvrir les gisements graduellement et qu'une grande partie de l'argent devraient être fondé.

L'industrie pétrolière a protesté. Pourquoi ne pas appuie sur l’accélérateur ? Mais, les politiciens ont résisté à cette tentation populiste. Au lieu ils se sont engagés dans l’art difficile de maîtrise de soi.

Apres plusieurs décennies d’exploitation la stratégie est encore intacte. Dans le parlement il n’y qu’un partie populiste qui propose d’investir les fonds dans les systèmes d’éducation, santé et services sociaux. La tentation est évidente et dans toutes les compagnes électorales les autres politiciens font leur mieux pour convaincre le peuple que l’idée est dangereuse.

Le boom pétrolier a créé une énorme demande de main-d'œuvre. Ne pas moins que 80 000 suédois travailler dans le pays voisin. Ils sont engagés un peu par tout mais les conditions sur les plateformes pétrolières sont particulièrement favorables. Un calendrier typique est 2 semaines de travaille, 3 semaines de congé, 2 semaines de travail et 4 semaines de congé et le tout pour un salaire considérablement plus élevé qu’en Suède.

Pourtant, des nuages sombres commencent d’apparaitre sur l’horizon. Les sources se vident lentement et la production baisse. Des nouveaux gisements ont été trouvés mais certains experts pensent quand même que la production cessera vers les années 2035 – 2040. Le défi est de dresser une activité industrielle qui sera capable de prend le relais quand le pétrole n’y est plus. Il faut en penser maintenant.

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