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mardi 25 juin 2013

La dîme


Les impôts ne sont pas une nouveauté. La dîme, c’est-à-dire de payer une dixième de ses revenues est déjà mentionné dans l'Ancien Testament. Dans l'église primitive, bien avant que l'église chrétienne avait été formellement fondée, la dîme était une cotisation facultative.

 Grange de dîme en France


À partir des années 500 le haut ecclésiastique insistait que la dîme serait obligatoire. Pendant le temps de Charlemagne, vers la fin des années 700, cet impôt est devenu pratique courant à travers une grande partie de l'Europe. Il a été suivi par des siècles de querelle entre prêtres, religieux et laïcs au sujet à qui la dîme locale appartenait.

En Suède il n’est pas exactement connu quand la dîme une fois pour toutes a été acceptée. Dans le sud du pays les historiens estiment qu’elle est devenue générale vers la fin des années 1100 car les paysans résistaient le plus longtemps que possible. Plusieurs évêques ont encore au début des années 1200 dû avertir ses sujets de payer la dîme. Dans les provinces d’est, aujourd’hui la Finlande, la dîme a été introduit à la fin des années 1200. Aussi là, il a fallu un certain temps avant que l’impôt soit accepté. Dans des lettres, envoyées le 23 Août 1329, le roi d’époque, Magnus Eriksson, a ordonné les habitants de Tavastland, Karelen, Savolax, Salo et Kemi de payer la dîme.

Étant donné que les sources historiques seulement révèlent les règles à appliquées et non sur la façon dont elles ont été suivi, il est impossible de savoir à quelle degré les dîmes ont été dur pour les citoyens pendant cette époque. Néanmoins, pour les années 1300 et 1400 il est connu que la dîme a été l'objet de négociations et compromis et que certains agriculteurs se sont endettés à l'église parce qu’ils ne pouvaient pas la payer.

La dîme a été la ressource principale pour la construction d’églises en pierre. Le besoin de frontières bien définit entre paroisses augmentait avec la taille des revenus collecté et un grand partie sont les même aujourd’hui. L’impôt a canalisée une richesse croissante à l'église et les moyennes pourraient être transmises à la construction d’églises et décorations. Il est donc peu surprenant que des règles strictes sur ces dépenses ont surgi.

Un principe fondamental était que la dîme devait être divisée en trois parties, un tiers pour le curé personnellement et les deux autres répartis entre l'église et les pauvres. Pour la plupart des prêtres la dîme a été la principale source de revenu, c’est-à-dire ce que nous appelons salaire.

Les relations de pouvoir dans la communauté étaient cruciales pour le partage de la dîme. Il s'est réellement passé que des prêtres influents ont réussi garder la moitié. Le plus éloigné du centre du pouvoir qui était la paroisse, le plus difficile il était pour l'évêque à recevoir sa partie. Parce que l’île de Gotland était fort paysan et à la périphérie du diocèse, les insulaires ont décidé que l'évêque n'avait pas le droit de récupérer aucune partie de la dîme.

La partie de la dîme utilisée pour la construction de l'église est finalement devenu importante pour les agriculteurs. Car, une fois que l’église avait été édifié et les livres liturgiques et les bougies acheté, les recettes dépassé les dépenses, qui a rendu possible pour paysans d’emprunter de la dîme. L’église a dans ces cas fonctionné comme une banque.

La part pour les pauvres, certes sur un niveau faible, correspondait à ce qu'on aujourd’hui appelle service social. S'il n'y avait pas de pauvres il est devenu difficile de réclamer cette partie de la dîme. Dans certains coins du pays les gens avaient pour habitude d’intégrer les pauvres dans leurs foyers et dans ces cas ils refusaient de payer ce tiers. Mais, l’église avait dans ces cas la ruse de redéfinir pauvreté. Vers la fin du Moyen Age, il est devenu assez fréquente que l’église payait des séjours dans une université étrangère pour des étudiants doués.

La dîme n’était pas le seul impôt à payer. Les charges variaient beaucoup entre diocèses et districts. Dans les années 1200 il y avait en Finlande une taxe que chaque ferme devrait payer, nommée « matskott ». Elle allé directement aux curés et était composée d'une redevance fixe en soit du beurre soit du seigle. Dans l’ouest il y avait une forme spéciale nommé dîme principale. Cet impôt est aussi connu de la Norvège et de l'Islande. La dîme principale était calculée à partir de la richesse totale en cas d’héritage, consécration des églises et, en réalité, aussi comme une amende si quelqu’un avez commis un péché grave.

Un agriculteur pouvait payer sa dîme en argent, mais cela n’était pas l’habitude. Les lois provinciales proscrivaient des produits à payer. Les lois des années 1300 de Dalarna mentionnent grain, veaux, agneaux, oies, cochons, pois, houblon, lin et poissons. En Hälsingland, où la chasse et la pêche étaient d'une grande importance, la dîme pourrait être payée en phoques, fourrures et saumons.

  Grange de dîme dans le nord de la Suède

En 1527 le Suède est devenue un état protestant et tous les pouvoirs religieux ont tout d’un coup été transférés au roi. Ce changement a eu des effets énormes sur la société. Les confiscations des biens de l’église n’ont pas tardé. Mais, la source de revenus, la dîme, était trop important pour être abandonné, elle a seulement pris une autre forme. Désormais, 2/3 de la dîme apparierait à l’état mais les prêtres, maintenant appelés pasteurs, ont pu garder leurs tiers. Il a fallu attendre jusqu’au 1910 avant que ce pratique soit abandonné.

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