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dimanche 4 novembre 2012

L’âme à 21 grammes


Est-ce que l’âme humaine a un poids ? La question c’est posé dans les débuts de 1900. Peut-être est-il même possible de la peser ?  Un adhérant emporté à cette hypothèse était Duncan MacDougall, un médecin américain. 

MacDougall n’était pas nécrophile et les expérimentations qu’il a faites dans un hôpital pour tuberculeux ont été accomplies avec tout respect pour les patients. Il vivait dans une époque où la mort, à cause de maladies épidémiques aujourd'hui presque disparu, était omniprésente. Il y avait peu d’espoir pour les tuberculeux au début du siècle passé.

Chez Cullis Free Home for Consumptives en Boston, MacDougall a pu trouver des patients dont les dernières minutes de la vie était calme et sans douleur qui était nécessaire pour éviter des perturbations de la délicate balance. MacDougall et 4 autres médecins mettaient les patients en train de mourir sur un lit posé sur un socle en bois, qui à son tour était placé sur la balance d’une précision de +/- 6 grammes.

La méthode a ses difficultés, il faut par exemple exactement définir le moment de la mort et le balance doit être bien calibrée. MacDougall avait des bons réflexes scientifiques et il récitait de publier ses résultats, car ils n’étaient basées que sur 6 cas.

L'un d'eux a déclaré MacDougall lui-même, était sans valeur car il n'avait pas eu le temps de calibrer la balance. Dans un autre cas il ne pouvait pas déterminer le moment de la mort avec précision et encore une autre tentative a échoué pour des raisons inconnues. Il en restait donc 3 cas. Parmi eux une personne avait perdu 21 grammes, une autre 11 grammes et le troisième 14 grammes. MacDougall comprenait que à partir d’une telle faible base de donné il ne pouvait pas conclure le poids exacte.

Dans une description de l'un de ces expériences, un homme mourant était placé sur la balance 17:30 heure où il a resté jusqu'à sa mort en 21:10 heure.  Pendant ces 3 heures et 40 minutes il avait perdu 28 grammes par heure, (l’eau en forme de vapeur, l’air expiré et sueur).

Exactement au même moment que le dernier mouvement des muscles respiratoires et du visage s’arrêtait, l’aiguille de la balance se déplaçait une dernière fois et y restait « comme si un poids avait été levé du lit » ! Il a fallu le poids de deux dollars en argent pour que l'aiguille reprît sa position initiale. Les deux pièces ensemble pesaient 21 grammes.

En fait, MacDougall était loin de sur que ses mesures soient les bonnes. Ni pouvait-il trouver quelqu’un qui supportait son hypothèse. Dans une tentative il a contacté le professeur de psychologie Richard Hodgson de (SPR), British Society for Psychical Research.

SPR était connu pour ses études et son attitude bienveillante à l'égard des phénomènes paranormaux. Cependant, le professeur Hodgson, lui a prévenu qu'il pourrait risquer sa carrière en relevant ses résultats et MacDougall a choisi de ne rein publier.

Mais quelques années plus tard il y a eu un fuit et MacDougall a du s’expliquer. Ses expériences n'ont pas été acceptées sans critique. Dans un quotidienne le journaliste se demandait pourquoi aucun des médecins ont tenté d'apercevoir l'âme quand elle a quitté le corps. « Si elle vraiment pesait quelques grammes elle aurait dû être assez grand pour être vu à l'œil nu ».

Cependant, la curiosité MacDougall avait été excitée et il avait continué sur le même chemin avec des études sur animaux. Des expériences sur 13 chiens ne lui montraient aucune perte de poids au moment de la mort. Pour MacDougall ce fait indiquait que les animaux n'ont pas d'âme.

Pourtant, l’énigme se montrait un peu plus difficile. En Allemagne, d’autres expériences, avec des souris montraient que si une souris est morte dans une bouteille hermétiquement fermée il n’avait pas de perte du poids, mais si la bouteille était ouverte il en avait, plus précisément entre 10 et 20 milligrammes.

Les critiques de MacDougall faisaient valoir qu'il était naturel de s'attendre à une perte similaire aussi chez les humains. En plus, les chiffres pour sourires montraient une bonne concordance avec les pertes des humains.

Alors que l'intérêt des expérimentations de MacDougall était importantes, il y avait aussi beaucoup qui critiquait son interprétation. Surtout, des représentants religieux argumentaient qu’il est impossible que l'âme aurait un poids car, si l’âme est matérielle elle pourrait aussi être détruit et dans ce cas elle ne serrait pas éternelle.

Dans une interview plusieurs années plus tard MacDougall affirmait son croyance que l'âme a un poids. Il faisait valoir que tant qu’une personne est encore vivante l'âme est hébergée dans le protoplasme de nos cerveaux.

En plus, il avait aussi suivait les conseilles de ses adversaires et essayé de découvrir si on ne pouvait pas voir une âme qui quitte le corps. Après avoir assombri la pièce d’un mourant, il a confirmé d’avoir vu «un faisceau de lumière brillante blanc qui reposait sur le corps de les pieds à la tête» peu avant la mort.

MacDougall restait convaincu que l’âme humaine pèse entre 21 et 28 grammes toute sa vie.

1 commentaire:

  1. ces expériences sont moches: à supposer que l'âme existe, est ce ça vaut le coup de perturber l'agonie d'un être humain ou animal pour la voir,la mesurer ,la peser?
    j'espère que MacDougall est mort sur le plateau d'une balance,entouré de froids experts en mesures de toutes sortes.

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