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vendredi 16 novembre 2012

Comment ne pas se faire happer 

par un trou noir intellectuelle


Les pensées religieuses floues et autoritaires doivent être surveillées avec le même soin qu'un réacteur nucléaire. C’est que fait valoir le philosophe Stephen Law dans son livre Believing Bullshit. 

Il explique que internet est une source de sottises étonnante. Les enfants qui font leurs devoirs peuvent facilement trouver l’information qu'Adam et Ève étaient les premiers habitants de la terre. Ils ont besoin d’apprendre des outils pour reconnaître les signaux dans des informations trompeuses.

Stephen Law ne pense pas que toute croyance soit dangereuse. Il critique plutôt notre aptitude d’accepter des idées en vrac. Voici quelques techniques à rependre idées utilisés par le pseudo-monde.

Par l'argument selon lequel « il est au-delà de ce que la science peut prouver » et de répondre à tous ceux qui ont des objections qu'ils sont arrogants, orgueilleux ou ont une attitude d’infatué.

Par être modérément floue sur quand et comment une prophétie va se produire. Un médium peut dire que « vous allez rencontrer un grand, bel inconnu de cheveu sombre ». La probabilité qu’il se produise est toujours élevée. On le dévoile en posant des questions plus précises telles que : « Dans combien de temps ? Sont les cheveux noir ou brun ? »

Par affirmant que la vérité est une construction sociale et l'esprit un dogme aussi forte que n’importe quelle croyance absurde, par exemple que des cristaux peuvent guérir. Une personne qui dit qu'elle a été visité par des anges peut expliquer « cela est vrai pour moi ».

Par changeant de sens de ce qui a été dit quand des contre-arguments apparaissent. « Dieu est bon » évidemment, mais quand un exemple du contraire se révèle, les pseudos peuvent lancer un autre argument « nous ne pouvons rien savoir sur Dieu ». Les poteaux du but se déplacent pour s'adapter à toutes situations.

Par se référant à l'intuition. Il s'agit notamment des expériences religieuses fondées sur suggestions et attentes qui changent selon endroit, culture et religion. Quelqu'un peut dire « Dieu veut que les États-Unis entre en guerre avec l'Irak » mais un autre « Dieu veut la paix ».

Par donnant des déclarations banales un aspect profond. Par exemple, en les déclarant lentement, ou de porter des vêtements qui renforcent les paroles, par exemple un pagne. « À un moment donné nous avons tous été des enfants ».  « L'amour ne s'achète pas avec de l'argent ». Une autre méthode consiste à mélanger des contradictions. « La santé mentale est une autre forme de folie ». « L’ordinaire est rare ». « Dieu est tout et rien ». La pseudo-profondeur peut également être utilisée dans un contexte académique. Un exemple notable est quand Alan Sokal, professeur à l'Université de New York, 1996 a soumis un essai rempli de platitudes pseudo-scientifiques à la revue américaine postmoderne branché Social Text et après la publication a révélé l’arnaque.
   
Par disant qu'il y a eu un miracle, alors qu'en fait il s'agit de probabilité aléatoire. Tout, d’effusions de sang, homéopathie à la prière peut être dit de guérir de tout, de rhumes à cancers. Le bluff se révèle en simplement comptant les réussites mais ne jamais les faillites. Les adeptes de ces pseudo-guérisons ne prétendent jamais faire ce qui ne peut pas se produire naturellement, par exemple qu’une jambe raccourcie peut croître.

Par exposant les participants à un isolement ou une fatigue, en trient toutes les autres pensées, en créant une incertitude qui bris la confiance en soi, en exposant les participants à la manipulation émotionnelle à travers des images et de la musique, par exemple des icônes des gourous avec des rayons radiant de la tête.

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