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dimanche 12 août 2012


Régimes

 Nos média sont riches en articles sur l'art de perdre du poids. Les plus courants ont une image d’une femme maigre complétée avec un texte qui explique son méthode indéfectible.

En effet, le phénomène est tant vieux que notre histoire culturelle. Louise Foxcroft a écrit un livres dessous «Caloriers & corsets, a history of dieting over 2 000 years».

Déjà Socrate nous a mis en garde contre l'obésité. Une autre figure historique est George Gordon Byron, mieux connu comme Lord Byron. Il était une célébrité au début des années 1800, du moins au Royaume-Uni. Avec son allure pâle, délicate et éthérée il incarnait l’image d’un poète romantique – des pensées pures dans un corps maigre.

Pourtant, toute sa vie était un combat contre son propre forme physique. Car, Byron avait ce qu'il décrit lui-même «une presque morbide tendance d’accumuler de la matière grasse». Cela lui terrifiait car il apercevait les gros comme paresseux, lents et stupides. Son délire a commencé comme étudiant à Cambridge où il suivait un régime strict composé de biscuits, eau gazeuse et pommes de terre trempées en vinaigre. Pour que la sueur les élimine une autre arme contre ces kilos tant haïs était plusieurs couches de vêtements en laine épaisse. Tout comme aujourd’hui ses mesures extrême était régulièrement suivit par des crises de boulimie qui se terminaient avec une dose de sel amer, pour vomir. Cette obsession l’a suivie toute sa vie.

Pendant un séjour dans Villa Diodati, sur le lac Léman, où il fréquentait les écrivains les plus connus de l’époque, il fustigeait durement de son corps. Voici qu’il mangeait : Pour le petit déjeuner, une fine tranche de pain et une tasse de thé, au milieu de la journée, quelques légumes et une bouteille d’eau gazeuse lacée avec quelques gouttes de vin, en soirée, une tasse de thé vert, sans lait ni sucre. Afin d'enrayer la faim il fumait des copieuses quantités de cigares.

Son régime strict a donné des résultats. Le négociant en vin Berry Bros & Rudd à Londres avait un pèse personnelle que Byron fréquemment utilisait. Dans leurs archives un document montre que Byron avec la taille de 1,80 mètre à l’âge de 18 ans lors de sa première arrivée pesait 88 kg, (IMC 27, surpoids dans l’échelle de nos jours). Cinq ans plus tard il avait perdu 31 kilo, (57 kilo= IMC 16, mal nourris).

La pâle et hagarde apparence de Byron est devenue une mode. Un médecin de l’époque, George Beard, était préoccupé par l'obsession des romantiques de manger peu, voire pas du tout. «Nos jeunes femmes vivent leur enfance famélique», écrivait-il

À vu des médecins dans la Grèce antique un corps épais était à la origine de toutes formes de morbidités. Par conséquent, la première étape d'un traitement était de mettre le patient sur ​​diaita, régime diététique. Pour Hippocrate, le grand pionnier de la médecine, cela signifiait un régime alimentaire strict, combiné avec amplement d'exercice. Si la patiente était obèse il recommandait aussi des vomissements réguliers.

À peu près en même temps le philosophe Socrate, qui lui-même aurait eu un ventre impressionnant, mettait les gens en garde contre la suralimentation. Car, de se offrir beaucoup de manger créerait aussi un désir d’autres formes de luxes. Cette avidité incontrôlée provoquerait à son tour une société injuste et finalement la guerre. Les éliment avalés n’étaient donc pas une affaire personnelle. L’aout-contrôle de manger modestement était une condition pour le bon fonctionnement de la société.

Avec le christianisme l'obésité est devenue encore plus problématique. Une suite de régimes alimentaires a été lancée au cours des siècles suivant JC. Celui qui mange trop profite trop du monde et ne pense pas assez en Dieu. La bombance est aussi associé avec un péché encore pire le plaisir. Le maigre corps, à la limite affamé, est devenu l’idéal.

Plus tard, dans les années 1500, le député britannique, John Hales, s’inquiétait sur les habitudes des anglais de trop manger. Il affirmait que «plus de gens sont morts par trop de nourriture que ne jamais par la peste». En ce moment, l'art de l'imprimerie s’installait en Europe et un des résultats étaient un flux incessant de livres sur régimes. Jusqu'au début des années 1900 ces œuvres ciblaient presque exclusivement les hommes.

Pourtant, Byron est les athlètes grecques n’ont pas toujours étaient l’idéale. Il a eu une certaine variation sur le vu de corps masculins au fil du temps. Dans certains époques un roi pouvait s’admettre un gros ventre mais ne pas trop gros. Guillaume le Conquérant, le vainqueur à Hastings, gagnait une surcharge pondérale considérable à sa vieillesse et ses subordonnés se moquaient ouvertement de lui. 

 Gustav II Adolf, roi de la Suède 1611 - 1632.

Il n'est qu'au cours du dernier siècle que l'obésité masculine a été mise à l'écart et les corps féminins focalisés. En 1930 un éditeur a exclamé, «quel homme veut acheter un livre sur la diététique» ?

Toutefois, aujourd'hui le pendule a basculé à nouveau et il est plutôt sur la position régimes alimentaires pour tout le monde. Les livres sur le sujet sont presque incalculables. Selon Foxcroft un lancement d'un nouveau régime a depuis des siècles suivait le même schéma rigide.

Le rôle principal est toujours un individu, généralement de sexe masculin et suivant un médecin, qui lui-même a eu un problème de poids ou a été approchés par des patients qui en ont. Le docteur proscrit un régime qui semble fonctionner. Puis, commence le prosélytisme car les religions et les régimes ont beaucoup en commune, notamment le désir d’être sauvé et la croyance.

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