L’enseignement des mathématiques, un rituel ?
Le mot rituel apparaisse par fois dans
des textes, ou plus
précisément 9,93 fois dans la masse de 1 million de mots. Étant donné qu’il
est assez rare la notion de la signification est peut-être un peu diffuse. Un
synonyme serrait sacramentaire mais ce mot couvre
seulement l’aspect religieuse.
Un spécialiste, l’anthropologue américain Roy
Rappaport, a la définition suivante :
Un acte qui se déroule à un endroit bien défini, qui suit un
calendrier préétabli, qui se déploie dans une manière
similaire n’importe le lieu et qui ne
change pas trop rapidement au fil du
temps. La définition inclut aussi qu’il soit répétitif, formaliste et qu'il n'est
pas entièrement clair dans quelle
mesure cette activité effectivement
conduit à des objectifs présumés.
Ce définition couvre naturellement diverse actes
liturgiques chrétienne et leurs correspondantes dans d’autres systèmes de
croyance. Cependant, elle est plus générale. On peut par exemple l’appliquer sur
mariages où les 40% de divorces témoignent du pauvre rendement. Un autre
exemple est l’enseignement des mathématiques dans les écoles.
L’endroit est bien défini, le calendrier est
préétabli, la manière de l’enseigner est similaire dans toutes les écoles et le
programme ne change pas trop au file du temps. Il n’y a aussi aucun doute qu’il
est formaliste.
Formalisme !
Si l’enseignement conduit à des objectifs présumés et aussi douteux.
Bon, l’enseignement de la langue est aussi
un rituel. Pourtant, ceux qui connaissent la langue ont un outil pour apprendre d’autres matières. Mais, à quoi les maths sont-ils
bon ?
Il est vrai que l’usage des maths dans
beaucoup de métier est limité à des compétences assez élémentaire telles que
addition ou calcules de pourcentages. Tandis que dans d’autres métiers, comme
la mienne, ils sont absolument indispensables. Dans des activités plus
«humaniste», comme par exemple celle des infirmiers, où ils administrent des
médicaments, calculent des concentrations
et règlent les taux d'égouttages, le résultat d’une
erreur de comptage peut être fatal.
Il est donc vrai que l’enseignement de maths
dans les écoles n’est qu’un rituel pour certains tandis qu’il est indispensable
pour d’autres. Peut-être faut-il repenser l’enseignement de matières fortes
symboliques telles que l’algèbre ?
je me souviens que mes camarades de classe se demandaient souvent pourquoi on les obligeait à apprendre les maths ."ça ne nous servira à rien" disaient-ils.
RépondreSupprimerje ne savais pas quoi répondre, j'avais autant de plaisir à apprendre les maths que la poesie et pour moi, ces deux matieres avaient des points communs que je n'aurais pas su definir.
pour le plaisir,j'ai suivi une filiere scientifique jusqu'au bac ,et pour le plaisir toujours, j'ai pris des cours de maths par correspondance apres mon diplome d'infirmiere.
cela m'etait completement inutile dans mon metier , mais tres bon pour mon moral et mon psychisme.
Certains informaticiens se disent être poètes de codes. Le fond de cette association m’échappe, peut-être la longueur des lignes ?
RépondreSupprimer"j'aime surtout les vers,cette langue immortelle
RépondreSupprimerc'est peut être un blaspheme et je le dis tout bas,
mais je l'aime à la rage,elle a cela pour elle
que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas
qu'elle nous vient de Dieu,qu'elle est limpide et belle,
que le monde l'entend,mais ne la parle pas"
Alfred de Musset
peut être un rapport entre poesie et maths?
cette association m'echappe à moi aussi,je la ressens sans pouvoir l'expliquer