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mercredi 29 août 2012

L’enseignement des mathématiques, un rituel ?

Le mot rituel apparaisse par fois dans des textes, ou plus précisément 9,93 fois dans la masse de 1 million de mots. Étant donné qu’il est assez rare la notion de la signification est peut-être un peu diffuse. Un synonyme serrait sacramentaire mais ce mot couvre seulement l’aspect religieuse.

Un spécialiste, l’anthropologue américain Roy Rappaport, a la définition suivante :

Un acte qui se déroule à un endroit bien défini, qui suit un calendrier préétabli, qui se déploie dans une manière similaire n’importe le lieu et qui ne change pas trop rapidement au fil du temps. La définition inclut aussi qu’il soit répétitif, formaliste et qu'il n'est pas entièrement clair dans quelle mesure cette activité effectivement conduit à des objectifs présumés.    

Ce définition couvre naturellement diverse actes liturgiques chrétienne et leurs correspondantes dans d’autres systèmes de croyance. Cependant, elle est plus générale. On peut par exemple l’appliquer sur mariages où les 40% de divorces témoignent du pauvre rendement. Un autre exemple est l’enseignement des mathématiques dans les écoles.

L’endroit est bien défini, le calendrier est préétabli, la manière de l’enseigner est similaire dans toutes les écoles et le programme ne change pas trop au file du temps. Il n’y a aussi aucun doute qu’il est formaliste.

  Formalisme !

Si l’enseignement conduit à des objectifs présumés et aussi douteux.

Bon, l’enseignement de la langue est aussi un rituel. Pourtant, ceux qui connaissent la langue ont un outil pour apprendre d’autres matières. Mais, à quoi les maths sont-ils bon ?

Il est vrai que l’usage des maths dans beaucoup de métier est limité à des compétences assez élémentaire telles que addition ou calcules de pourcentages. Tandis que dans d’autres métiers, comme la mienne, ils sont absolument indispensables. Dans des activités plus «humaniste», comme par exemple celle des infirmiers, où ils administrent des médicaments, calculent des concentrations et règlent les taux d'égouttages, le résultat d’une erreur de comptage peut être fatal.

Il est donc vrai que l’enseignement de maths dans les écoles n’est qu’un rituel pour certains tandis qu’il est indispensable pour d’autres. Peut-être faut-il repenser l’enseignement de matières fortes symboliques telles que l’algèbre ?

3 commentaires:

  1. je me souviens que mes camarades de classe se demandaient souvent pourquoi on les obligeait à apprendre les maths ."ça ne nous servira à rien" disaient-ils.

    je ne savais pas quoi répondre, j'avais autant de plaisir à apprendre les maths que la poesie et pour moi, ces deux matieres avaient des points communs que je n'aurais pas su definir.

    pour le plaisir,j'ai suivi une filiere scientifique jusqu'au bac ,et pour le plaisir toujours, j'ai pris des cours de maths par correspondance apres mon diplome d'infirmiere.

    cela m'etait completement inutile dans mon metier , mais tres bon pour mon moral et mon psychisme.

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  2. Certains informaticiens se disent être poètes de codes. Le fond de cette association m’échappe, peut-être la longueur des lignes ?

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  3. "j'aime surtout les vers,cette langue immortelle
    c'est peut être un blaspheme et je le dis tout bas,
    mais je l'aime à la rage,elle a cela pour elle
    que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas
    qu'elle nous vient de Dieu,qu'elle est limpide et belle,
    que le monde l'entend,mais ne la parle pas"

    Alfred de Musset

    peut être un rapport entre poesie et maths?
    cette association m'echappe à moi aussi,je la ressens sans pouvoir l'expliquer

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