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lundi 6 août 2012


Le mémoire


La vie serrait beaucoup plus simple si notre mémoire était comme un disque dur où l’information qui sort est un exacte copie de ce qui une fois a été enregistré. Mais le cerveau humain ne fonctionne pas dans cette manière. Pour mettre la mémoire à jour nos avons besoin de parler ou penser à nos souvenirs.

Pär Anders Granhag, est professeur de psychologie à l'université de Göteborg et dans une interview il explique que chez nous, comme dans un ordinateur, il y a trois phases de manipulation de la mémoire, encodage, stockage et récupération mais qu’ils sont totalement différents de la fonction d’un disque dur. Le temps exposé à un événement est par exemple important pour l’encodage. Si de courte duré il est moins précise.

Événements de fortes émotions sont aussi plus faciles à mémoriser. Celui qui a été menacé par un coteau se souvient le couteau mais beaucoup plus difficilement l’environnent. Si quelqu'un nous avons parlé d’une façon diffamatoire nous nous souvenons des mots mais ne pas ce que est passé juste avant.

Le procédé suivant est le stockage. Le problème est qu’il est volatile et que nous avons besoin de le mettre à jour. Le plus de temps qui passe avant de raconter une expérience le plus la mémoire se affaiblit.

Mais, il n'est pas possible de définir une date meilleure avant. Il est combien de fois que le paquet a été ouvert qui compte. Si nous ne recréons pas ce que nous avons vécu, nous pouvons oublier à peu près tout, explique le professeur.

La situation à la récupération est aussi importante. Si nous parlons avec quelqu'un qui nous interrompe pour parler de lui-même, nous nous souvenons moins bien que si nous somme avec une personne qui pose des questions pour nos aider à souvenir.

Les souvenirs non touchés risquent de disparaitre. Si, après un voyage nous choisissons de ne pas raconter les problèmes d'estomac, embouteillages, pauvreté et vendeurs ambulants insistants et seulement retracer la bonne nourriture et des plages fantastiques, la mémoire du voyage s’allonge de ce que nous avons réellement vécu.

Le conseille amicale de ne plus penser à une expérience douloureux peut donc être assez veineuse car il risque de fortifier le mémoire au lieu du contraire. Des phrases telles que «ne pense pas à une bière froid» ne fonctionne pas. 

Notre besoin de créer un sens aux observations fragmentées et de les compléter avec des épisodes qui les donnent une explication rationnelle rend aussi nos souvenirs moins fiables. Un témoin d’un braquage qui a entendu une voiture se relancer derrière lui peut ensuite décrire comment les malfaiteurs ont monté dans la voiture et partit, sans les avoir vu.

Pär Anders Granhag a aussi fait l’expérience que nous somme très sensibles à ce que les autres se disent souvenir. On l’appelle influence sociale de la mémoire et il est un des plus importants facteurs qui impact notre mémoire.

Dans une étude il a expliqué aux sujets qu’il voulait savoir comment les gens se souviennent des catastrophes filmés. Neuf sur dix ont confirmé qu'ils ont vu la vidéo du crache de l’avion JAS en Stockholm 1993. Le deuxième exemple était un film de la catastrophe de l'Estonia en 1994 qui montre comment ce bateau écoule par la poupe entouré par des radeaux de sauvetage orange. Environ la moitié disait qu'ils avaient vu le film bien qu’il n'existe pas.

Lorsque nous avons demandé les sujets affirmant avoir vu le film sur plus de détails, beaucoup sont devenus moins certain. Les contextes perçu personnellement, sont souvent plus détaillée, explique Pär Anders Granhag.

Dans une autre expérience, les sujets étaient informés que leurs parents interrogés avaient raconté trois choses de leur enfance. Il pourrait s’agir qu’un clown est apparu dans leur anniversaire de cinq ans ou que ils ont monté sur un chameau en vacances en Turquie ou qu’ils avaient cassé le bras à six ans et ont été hospitalisé. Le dernier incident était fabriqué. Certains ont dit qu'ils n'avaient aucun souvenir de cette incident, tandis que d'autres le confirmaient et pouvaient aussi raconter avec qui ils avaient partagé la chambre.

Pär Anders Granhag est beaucoup engagé par les tribunaux où il est très important de réfléchir sur les faiblisse de la mémoire. Poussé par cet intérêt des grands progrès dans la recherche psychologique sur la mémoire ont été fait et il y a maintenant des méthodes bien établies pour aider les témoins de se rappeler tant que possible.

On peut par exemple demander à une personne de raconter les détaille d’un chambre à partir de la porte, puis faire la même chose à partir du lit. Le changement de perspective entraine souvent plus de détailles.

Une autre méthode consiste à demander à une personne de raconter une expérience dans la séquence des événements, puis leur demander de le faire dans l'ordre chronologique inverse. Elle réveille presque toujours de nouvelles informations.

Assumons que vous avez écouté un discours intéressante lors d’une conférence et que vous ensuit a eu une longue et intéressante discussion avec le présentateur pendant le dîner. Quelques années plus tard, la même personne vient vous voir à votre lieu de travail et vous voulez vous souvenir de se rencontre mais que la mémoire est vide. Dans ce cas vous pouvez jouer votre propre interrogateur. Il est important de se souvenir autant de fils que possible. Comment était fournie la pièce ? Avec qui étiez-vous ? Que prenez-vous à dîner ? Dans quel état d’âmes étiez-vous ? Toutes ces questions peuvent aider à faire descendre le jeton.

Il est aussi connu que certaines informations encodées peuvent réveiller d’autres. Par exemple une odeur, un goût ou de la musique. Dans la vie quotidienne ils sont suivant des déclencheurs qui inconsciemment font apparaitre des images dans la tête.

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