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mardi 14 août 2012


Où est le bonheur 

 

DÉFINITION : Cette statistique est compilée à partir des réponses à la question du sondage : «Toutes les choses pris ensemble, diriez-vous que vous êtes : Très heureux, assez heureux, pas très heureux ou pas du tout heureux» ?

  
Par contre selon un sondage de IPSOS se sont les indonésien qui sont les plus heureuses.

Le plus grand bonheur possible pour le plus grand nombre de personnes que possible devrait être le premier objectif pour l'activité humaine. L’idée a ses origines chez les philosophes de l'âge de lumière. Le problème ? Qu'est-ce que c’est le bonheur ? Est-il vraiment possible de comparer différentes personnes ? Est-il même raisonnable d'avoir ce genre d'objectifs politiques ?

Le britannique Richard Layard, expert de l'économie sociale. a écrits un livre sur le sujet, Lessons from a New Science. Il pose trois questions fondamentales. À quelle dégrée sommes nous heureux ? Comment pourrions-nous devenir plus heureux ? Que devons-nous faire ?

L’opinion de Layard sur la première question est que le bonheur, qui autre fois était subjectif, maintenant est mesurable par des scanners cérébrales. L’activité dans certains endroits serrait associé avec le sentiment d’être heureux. Reste à savoir s’il est mieux de se sentir très bien un jour par semaine ou moyennement bien tout les jours.

D’ailleurs une idée fondamental dans note culture est de maximiser le bon. Elle est en fort contraste avec la philosophie est-asiatique qui prône l’importance d’équilibrer le bon contre le mal. En autres termes, pour sentir le bonheur il faut connaitre le malheur. Etant un fort adhérant de yin et yang je doute l’absolutisme de Layard mais son argumentation est quand même intéressant.             

Dans certains pays les gens se disent plus heureux que dans d'autres. Des mesures plus objectives sont de la statistique sur criminalité, chômage, maladies et cetera. Ces variations rendent possible d’hypothétiser sur des mesures qui pourraient augmenter le bonheur.

Bien que nous sommes devenus beaucoup plus riches au cours des dernières décennies, Layard conclut que ne nous somme guère devenus plus heureux. Il se demande si la richesse est un critère nécessaire.  

Basé sur une vaste étude internationale comparant la proportion de «heureux» et de «satisfaits» en différents pays, il constate que la richesse aide mais seulement à un certain niveau. Sur environ 1 400 €/mois le effet commence de se saturer.

Notre situation économique est devenu meilleur mais peut-être est-il équilibre par d’autre factures qui nous rendons moins heureux ? La criminalité enregistrée a augmenté dans la plupart des pays comme les personnes qui souffrent de troubles mentaux. La télévision prend beaucoup de temps et les interactions avec d’autres, qui nous donnent beaucoup de joie, est en baisse.

Bien qu’un individu soit content d’obtenir une augmentation de son salaire, les voisins, qui n’ont pas eu le même avantage, deviennent mecontents. Vus ensemble le fait ne change pas grand-chose. En plus, les effets sur le bonheur des nouveaux riches sont éphémères. Au cours d’un an ils se sont habitués à la nouvelle situation.

Curieusement, cela s'applique surtout pour l'argent. Si quelqu'un a plus de vacances que nous-mêmes la comparaison est moins douloureux.

Layard fait valoir qu'il y a 7 facteurs important qui influent notre bien-être. Ces sont nos relations familiales, notre situation financière, le travail, la communauté, les amis, la santé, la liberté personnelle et les valeurs personnelles. Il est donc dans ces domaines qu’il faut essayer de trouver de bonnes solutions.

Selon Layard nous somme traqués par la comparaison des revenus qui fait que nous travaillons trop. Dans cette perspective, les impositions progressives est une bénédiction. La progressivité fait que les bénéfices du travail supplémentaire devinrent moins rentables. Ce genre d’impôt est une façon pour la société de punir les ambitieux pour les dommages qu'ils causent en rendant d'autres jaloux.

Layard est profondément perturbée par la tendance à la rémunération individualisée. Il ne nie pas que ce développement peut aider à augmenter la productivité en encourageant les employés de temps en temps discuter avec leurs dirigeants ce qu'ils ont accompli et ce qu'ils doivent avoir comme objectifs pour l'avenir. Mais doivent-ils nécessairement être liés à nos salaires ? Car, l’effet sur notre bonheur est néfaste.

Avec le bonheur comme but Layard s’oppose les économistes qui minimisent l’impacte des cycles conjoncturels. Ils voient l'exclusion comme un bon fonctionnement pour la croissance de l'économie, ignorant comment elle négativement affecte les individus. Bien que des oscillations économiques en long terme éventuellement puissent conduire à une meilleure croissance du PIB Layard préfère des citoyens heureux que plus de monnaie dans les portefeuilles.

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