Où est le bonheur
DÉFINITION : Cette
statistique est compilée à partir des réponses à la question du sondage :
«Toutes les choses pris ensemble, diriez-vous que vous êtes : Très heureux, assez heureux, pas très heureux ou pas du tout heureux» ?
Par contre selon un sondage
de IPSOS se sont les indonésien qui sont les plus heureuses.
Le plus grand bonheur
possible pour le plus grand nombre de personnes que possible devrait être le premier
objectif pour l'activité humaine. L’idée a ses origines chez
les philosophes de l'âge de lumière. Le problème ? Qu'est-ce que c’est
le bonheur ? Est-il vraiment possible de comparer différentes personnes ? Est-il même raisonnable d'avoir ce genre d'objectifs politiques ?
Le britannique Richard Layard, expert de l'économie sociale. a écrits
un livre sur le sujet, Lessons
from a New Science. Il pose trois questions fondamentales. À
quelle dégrée sommes nous heureux ? Comment pourrions-nous
devenir plus heureux ? Que devons-nous
faire ?
L’opinion de Layard sur la première question
est que le bonheur, qui autre fois était subjectif, maintenant est mesurable
par des scanners cérébrales. L’activité dans certains endroits serrait associé
avec le sentiment d’être heureux. Reste à savoir s’il est mieux de se sentir
très bien un jour par semaine ou moyennement bien tout les jours.
D’ailleurs une idée fondamental dans note
culture est de maximiser le bon. Elle est en fort contraste avec la philosophie
est-asiatique qui prône l’importance d’équilibrer le bon contre le mal. En
autres termes, pour sentir le bonheur il faut connaitre le malheur. Etant un
fort adhérant de yin et yang je doute l’absolutisme de Layard mais son
argumentation est quand même intéressant.
Dans certains pays
les gens se disent plus heureux que dans d'autres. Des
mesures plus objectives sont de la statistique sur criminalité, chômage,
maladies et cetera. Ces variations rendent possible d’hypothétiser
sur des mesures qui pourraient augmenter le bonheur.
Bien que nous sommes
devenus beaucoup plus riches au
cours des dernières décennies, Layard
conclut que ne nous somme guère devenus plus heureux. Il
se demande si la richesse est un critère nécessaire.
Basé sur une vaste
étude internationale comparant la
proportion de «heureux» et de «satisfaits»
en différents pays, il constate que la richesse aide
mais seulement à un certain niveau. Sur environ 1 400 €/mois le effet commence
de se saturer.
Notre situation économique est devenu
meilleur mais peut-être est-il équilibre par d’autre factures qui nous rendons
moins heureux ? La criminalité enregistrée a augmenté dans la plupart des pays comme les personnes qui souffrent de troubles
mentaux. La télévision prend beaucoup de temps et les interactions avec d’autres, qui nous
donnent beaucoup de joie, est en baisse.
Bien qu’un individu soit content d’obtenir
une augmentation de son salaire, les voisins, qui n’ont
pas eu le même avantage, deviennent mecontents. Vus ensemble le fait ne change
pas grand-chose. En plus, les effets sur le bonheur des nouveaux riches sont
éphémères. Au cours d’un an ils se sont habitués à la nouvelle situation.
Curieusement, cela
s'applique surtout pour l'argent.
Si quelqu'un a plus de vacances que nous-mêmes la comparaison est
moins douloureux.
Layard fait valoir qu'il y a 7 facteurs important qui influent
notre bien-être. Ces sont nos relations
familiales, notre situation financière, le travail, la
communauté, les amis, la santé, la liberté
personnelle et les valeurs personnelles. Il est donc
dans ces domaines qu’il faut essayer de trouver de bonnes solutions.
Selon Layard nous somme traqués par
la comparaison des revenus qui fait que
nous travaillons trop. Dans cette perspective, les impositions progressives est une bénédiction. La progressivité fait que les bénéfices du travail supplémentaire devinrent moins rentables. Ce genre d’impôt est une façon pour la société de punir les
ambitieux pour les dommages qu'ils causent en rendant d'autres jaloux.
Layard est
profondément perturbée par la tendance à la rémunération individualisée. Il ne nie pas
que ce développement peut aider à
augmenter la productivité en encourageant
les employés de temps en temps discuter
avec leurs dirigeants ce qu'ils
ont accompli et ce qu'ils doivent
avoir comme objectifs pour l'avenir.
Mais doivent-ils nécessairement être
liés à nos salaires ? Car, l’effet sur notre bonheur est
néfaste.
Avec le bonheur comme but Layard s’oppose les économistes
qui minimisent l’impacte des cycles conjoncturels. Ils voient l'exclusion comme un bon fonctionnement pour la croissance de l'économie, ignorant comment elle négativement affecte les individus. Bien
que des oscillations économiques en long terme éventuellement puissent conduire à une
meilleure croissance du PIB Layard préfère des citoyens heureux que plus de monnaie
dans les portefeuilles.
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