Pages

lundi 13 juillet 2015

12 329 corps spatiaux menacent la Terre



C’était en Février 2013, le corps spatial est venu comme un coup de foudre, a explosé avec une un énorme coup qui a brisé tant de vitres et une partie s’est évincé dans un lac prêt de la ville de Chelyabinsk en Russie. S’il aurait venu seulement 100 secondes plus tard - le temps qu'il faut pour que la Terre tourne 3000 km vers l'ouest - elle aurait au lieu frappé la ville de Malmö, Suède.

Plus de 1000 personnes ont été blessées lorsque ce roche, de 20 mètres et de 9000 tonnes, a explosé. L'énergie déclenchée correspondait à 500 kilotonnes de TNT, 30 fois la puissance de la bombe atomique sur Hiroshima. Certains scientifiques estiment qu’un impact de cette ampleur se produit en moyenne 1 fois tous les 20  ans.

Jusqu'à présent, seuls quelques petits corps spatiaux approchant la terre ont été découverts à l'avance. Le premier était l'astéroïde 2008 TC3 de 4 mètres. Il a été découvert 19 heures avant qu'elle n’a explosé au-dessus du désert de Nubie. Un autre astéroïde, le 2014 AA de 2 à 4 mètres, a été découvert 21 heures avant qu’il ne s’est évincé dans l'océan Atlantique.

Mais, habituellement ces corps frappent la terre sans avertissement. Un des plus grands impacts a eu lieu en 1908 sur Tunguska en Sibérie. Un corps céleste a explosé à 6-10 km d'altitude et il a envoyé un souffle si féroce vers le sol qu’il a décimé une grande zone boisée. L'impact avait une énergie équivalente à 10-15 mégatonnes, ce qui est suffisant pour assommer une ville grande comme Marseille. Ce corps avait probablement un diamètre de 60-100 mètres et selon les estimations des tels évènements se reproduiront environ tous les 100-300 ans.

A plusieurs reprises, les astronomes n’ont découvert que trop tard que des corps dangereux ont passé dans le voisinage de la Terre. Le 23 Mars 1989, l’astéroïde Asclépios, de 300 mètres en diamètre, a passé sur une distance de 684 000 km. Cela peut ressembler à une bonne distance de sécurité mais si seulement arrivé 6 heures plus tôt, la terre aurait été sur la trajectoire. Encore plus alarmant est que ce corps céleste a été découvert 9 jours après le passage.

Ces incidents ne sont pas si rares dans le système solaire. Le 19 Octobre 2014, une comète a jadis frappé la surface de Mars. Elle a été découverte par un observatoire en Australie quelque 21 mois plus tôt. C’était une comète à long périodicité qui est venu des franges du système solaire et qui a arrondi le soleil pour la première fois. Par conséquence son orbite n’était pas connue. Avec un diamètre d’environ 400-700 mètres, il aurait été capable de détruire une grande surface sur la terre.  

20 ans plus tôt, en Juillet 1994, Jupiter a été frappé par un gros impact de la comète Shoemaker-Levy 9. C’était une comète capturé par la gravitation de Jupiter autour duquel elle probablement avait circulé pendant quelques décennies. Elle avait été découverte 16 mois avant la collision.

Il est donc devenu de plus en plus évident que des corps célestes passent dans notre proximité avec des risques flagrants de collisions. En anglais ils sont appelé NEOS, (near-earth objects). Dans les pires cas, ils peuvent potentiellement anéantir toute la vie sur la terre. Afin d'avoir le temps de nous défendre il faut du temps, amplement du temps, voir décennies. Par conséquent, il est extrêmement important que nous ayons un bon système de détection de tous les types d'objets dangereux.

Un certain nombre de projets pour mapper les corps célestes dans notre environnement spatial sont déjà en cours. La NASA et l'ESA sont en train de développer des nouveaux systèmes de détections, à la fois sur le sol et dans l'espace. Ils comprennent des grands télescopes automatisés et spécialement conçus pour observer des corps célestes les plus petits. Selon un tractât les européen tracent des objets petites dans notre voisinage et les américains cherchent des gros objets plus loin.

Le changement aux méthodes de détection moderne et automatisé a rapidement donné de très bons résultats. L’an 2000 il y avait environ 500 NEOS connu, en le 18 Juin, 2013 le 10 000éme corps a été découvert et actuellement il y a plus de 12 000 objets enregistrés.

Cependant, il n’est pas assez de connaitre la position et le taille des objets, il faut aussi calculer leurs trajectoires. Il se fait à Valladolid, Espagne, avec le logiciel Sency, qui automatiquement calcule la probabilité de collisions futures. Si un objet de haut risque a été identifié Sentry alerté le personnel qui effectuent une vérification manuelle et envoie l'information à Pise, Italie,  qui fait une évaluation indépendant. L’information ne devient pas publique au moins que ces deux structures ont vérifié le danger.

Pour éviter une catastrophe il est au moins théoriquement possible d’envoyer un vaseux spatial avec la capacité de changer la trajectoire de l’objet. Cependant, pour l'instant, nous avons seulement l'accès aux engins relativement lents, qui fait que de se mettre en position de frappe prend très long temps, voir décennies.

La seule possibilité que nous avons actuellement est d’en tout hâte concocter un vaisseau spatial avec un équipement non testé, essayer de l’équiper avec un moteur ionique fiable et rapide, le charger avec des ordinateurs et du matériel de communication, ainsi qu’une vieille bombe atomique américaine ou russe. De plus, cela nécessiterait une roquette vacant qui peut démarrer pendant les quelques heures lorsque la « fenêtre » de la bonne trajectoire est ouverte. Ensuite, il faut guider le vaisseau pour qu’il trouve une petite cible noire à 150 millions de kilomètres distance et qui avance avec une vitesse de 20-60 kilomètres par seconde.

Une détection de loin nous donne plus de temps de réagir et plus d'options d’agir. Si une opération sauvetage pourrait démarrée une décennie avant une collision potentielle, il suffirait de par exemple d’augmenter la vitesse d’un astéroïde par 1 cm/s pour le pousser un rayon de la Terre.

Si la menace est plus imminente, il faut des méthodes assez drastiques. Une possibilité est la méthode, dit cinétique, où un vaseux spatial entrer en collision avec l'objet pour changer la trajectoire. Cette méthode est probablement le meilleur pour des petits astres massifs, jusqu'à quelques centaines de mètres de diamètre.

De envoyer des armes nucléaires est très dangereuses. Mais, dans certaines situations, le nucléaire pourrait être le seul moyenne - par exemple quand il s’agit de corps plus grandes que d'un kilomètre - ou comme un dernier recours si une collision est imminente.

Un défi dans ce contexte est de trouver des solutions qui conviennent à tous les types d'objets comme des astéroïdes rocheux, des blocs de glacées ou des noyaux cométaires moelleuses. Une méthode radicale qui peut fonctionner sur un énorme astéroïde solide pourrait briser un noyau d’une comète fragile et provoquer une douche dévastatrice de météores.

Une méthode moins risqué serrait d'utiliser un rayon de laser. Dans ce cas ce sont des impulsions intenses qui chauffent la surface et provoquerait un jet de plasma qui lentement modifierait la trajectoire du corps. On éviterait ainsi de transporter des grandes quantités de carburant, à la fois pour le voyage et pour le déplacement. Pourtant, il n’est pas encore connu jusqu’au quel taille ce méthode fonction.

Les chercheurs pensent qu’il faut attendre jusqu’au 2050 avant que nous pouvons réaliser une défense planétaire efficace.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.