La seule moyenne de propulser un bateau a
pendant des siècles été par voiles ou par forces musculaires. Cette ancienne
technologie permettait des échanges commerciaux et même la conquête d’autres
continents, mais les retards et les accidents fréquents rendaient la navigation
compliquée.
Puis, à l'aube de l'époque moderne, la machine à vapeur a été inventée. Ces moteurs ont radicalement
changé la donne. En 1685 le physicien français Denis Papin a inventé les roues
à aubes. Cela a été un progrès énorme mais ne pas sans soucis. Ces bateaux
fonctionnaient bien sur des eaux calmes mais l’arrangement n’était pas à
l’hauteur sur une mer qui bouge. Il a fallu quelque chose de meilleur pour
résoudre ce problème, l’hélice.
Le principe de l’hélice est connu depuis l’antique. La vis
d’Archimède a fait son apparition en tant qu’outil de pompage et d’irrigation
déjà 200 avant JC. Depuis des nombreuses
petites améliorations ont été faites. Mais, le problème n’était pas seulement
la conception de l’hélice. Parce que les forces axiales sont si importantes il
a aussi fallu trouver une solution pour le palier. Ce problème fait partie de
la « science de frottement », tribologie et si mon notion
et bon il a fallu attendre l’arrivé du 20eme siècle pour trouver une bonne
solution. Néanmoins, le premier bateau fonctionnant avec hélice semble être La Civetta qui en 1829 a
commencé de trafiquer la route Trieste Venise.
Jusqu’au lors nous n’avons pas trouvé un
meilleur moyenne de propulser un bateau que l’hélice mais l’innovateur suédois Thomas
Jemt a l’intention de faire meilleur. Son idée est bio-imitation de dauphins.
Suit à une visite dans un aquaparque il a conclu que les dauphins se déplacent
jusqu’aux 30 nœuds presque sans effort.
Aujourd'hui, 4 ans plus tard, il dirige une société
Dolprop. L'été prochain il
espère pouvoir lancer le premier moteur hors-bord pour bateaux de plaisance. L’ailette,
grand de 60 cm, est propulsé par un moteur électrique qui l’entraîné un mouvement
vers le haut et vers le bas.
Pour parvenir à un prototype fonctionnant il
a fallu résoudre des nombreux problèmes. Le modèle de la
nageoire vient d'un dauphin mort
en Floride que l’innovateur à scanné. Dans
un bassin spécialement aménagé il a
passé de nombreuses heures d'optimiser l'angle, le déplacement vertical et la
vitesse. Un autre problème a été de minimiser les mouvements branlants verticaux
du bateau lorsque la nageoire bouge.
Les spécialistes du domaine ne sont pas
absolument négatives. Ils font valoir que la différence d’efficacité entre une
hélice et la nageoire probablement n’est pas très important mais avec une
petite avantage pour la nageoire qui devrait produire moins de cavitation.
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