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vendredi 13 septembre 2013

Future, présent et tirelire



La phrase « Je pars demain » est un peu problématique parce qu’elle utilise un verbe en présent pour un événement dans le futur. Selon ce site le présent accompagné d'une indication de temps peut exprimer un fait qui se réalisera prochainement. Mais, « Je pars dans deux mois » est en expression facilement trouvable sur internet et deux mois n’indicent pas un fait proche. Command nous exprimons la future semble compliquée.

Ce fait a inspiré Keith Chen, économiste à l'Université de Yale, de formuler une hypothèse sur la relation entre la structure de la langue parlé et le comportement économique. En tant que bilingue, (mandarin et anglais), il a beaucoup réfléchi sur la différente manière d’exprimer le temps.  Par exemple, pourquoi est-ce que l’anglais nécessite un verbe auxiliaire dans une phrase telle que « It will rain tomorrow » ? On pourrait penser que le mot tomorrow suffirait pour marquer qu’il s’agit de l'avenir.

En effet, nos langes sont truffés de superfluités. Une hypothèse est qu’ils servent à assurer que les messages sont compris correctement. Le correspondant dans le mode bancaire serrait le nombre clé d’un compte qui sert à vérifier que les chiffres précédents sont corrects. De plus nos langues comprennent aussi des ornements qui n’ont pas d’autre fonction que de faire beau, mais c’est une autre histoire.  

L’hypothèse de Keith Chen est que des gens qui parlent des langues où la différence entre la future et le présent est peu marqué, soit inexistante, aperçoivent la future comme plus proche. Par conséquence ils font plus d’effort pour préparer l’avenir, par exemple en épargnant plus. Voici son présentation sur TED.


Les langues qui ont une faible différence entre la future et le présent en Europe sont selon Chen plutôt d’origine germaniques, le finnois semble être une exception et l’anglais n’est pas inclut. Pourquoi le français n’en fait pas partie m’est une énigme, car les règles grammaticales sont dans ce cas très similaires du suédois.

Keith Chen a certainement des idées intéressantes. Mais, comme toujours il ne faut pas confondre une corrélation avec une causalité. Dans l’Allemagne pré-guerre l’exemple phare est qu’il y avait une forte corrélation entre la criminalité et la consomption de yaourt.   

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