Chômage comme style de vie

La vie en Norvège est souvent classée comme le meilleur du monde. Le taux de chômage est environ 3%, le plus bas d'Europe. Alors que 2 jeunes sur 10 sont sans occupation professionnelle en France ils ne sont à peine 1 sur 10 en Norvège.

En fait, presque aucun jeune Norvégiens ne devrait se trouver sans travail. Des emplois existent mais beaucoup sont simple et peu rémunérés. À cause de sources de pétrole le pays est riche est beaucoup de jeune font le choix de se former pour avoir accès aux emplois bien payé.

D'autres prennent une année sabbatique et une minorité préfère de volontairement vivre sur les allocations du pole emploi.

Peu de jeunes qui ont fait ce choix ne veulent pas l’admettre, mais Vegard Skjervheim, âgé de 29 ans, a donné un visage à l'idée. L'année dernière, il a écrit un article de débat dans le journal Dagbladet, intitulé «Les confessions d’un parasite du système social », voici l’article en traduction automatique.

« Quoi de plus naturel que d'attendre des temps meilleurs, alors que nous vivons dans une société de bien-être et la possibilité est là » ?

Il explique que son intention n'était pas de provoquer mais plutôt de poser des questions sur le fonctionnement de la société. Il ajoute une perspective philosophique sur sa mode de vie et fait valoir qu’elle n'est pas un signe de paresse, mais plutôt de désillusion.

« Quand on sent qu’on n’obtient pas assez de rémunération pour son effort, la motivation disparaisse facilement ». Il n’est donc pas de tout surpris que les jeunes Norvégiens boudent les simples emplois de service qui en grande partie maintenant sont menées par les Suédois.

Quel est l’explication de cette attitude ? Les sages se grattent leurs têtes. Un genre de stress d’attentes a été proposé.