Pages

samedi 16 juin 2018

Le ballon pour la coupe du monde ne vole pas si loin que son prédécesseur


Des chercheurs d’États-Unis et Japon ont comparé le ballon de foot pour la Coupe du Monde de 2018 avec le ballon utilisée en Brésil il y a quatre ans. Suivant des essais dans une soufflerie la conclusion est qu’ils ne sont pas très différentes mais que la version 2018 vole moins loin. Pour coups fortes la différence est environ 10%. La procédure suivie est rapporté dans le Journal of Sports Engineering and Technology.

La cause est que le nouveau ballon a un coefficient de résistance à l'air légèrement plus élevé aux vitesses élevées. En ce qui concerne autre paramètres les deux ballons ne sont pas très aérodynamiquement différentes. Il rester à savoir si les joueurs en est d’accord.

Plusieurs ballons de coupes du monde dans le passés ont été critiqués pour leurs caractéristiques inhabituelles. En Afrique du Sud en 2010 les gardiens de buts réprimandé par exemple les ballons pour leurs trajectoires irrégulières et imprévisibles.

Plusieurs facteurs influent la trajectoire d’un ballon. Le plus important est qu’ils ne sont jamais parfaitement lisses et que n’importe petits renflements sur la surface impact la résistance dans l'air. Les joints entre les 8 pièces de cuir sont particulièrement importantes et des toutes petites différences peuvent créer des importantes différences de trajectoires.

Une surface qui n’est pas lisse crée plus de turbulences dans l’air autour du ballon qui signifie plus de résistance et moins de vitesse.

Le plus problématique est si le ballon n’est pas symétrique. Dans ce cas il y aura plus des résistances sur un côté que sur l’autre qui signifie que la trajectoire ne plus sera plus droit mais légèrement courbé. Combiné avec une légère rotation du ballon il serpentera dans l’air, ce qui probablement a été le cas en Afrique de Sud.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.