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jeudi 5 avril 2018

Le vrai régime paléolithique


Tous les êtres biologiques, des les plus primitives comme les lichens, à nous les humains, se adoptent à leur environnement, sinon ils ne surviraient pas. Cependant, l’adaptation a ses limites. Selon une estimation l’ADN du noyau cellulaire ne change qu’à l'ordre de 0,5 % par million d'années.

C’est l’argument principal pour le régime paléolithique car, dans cette perspective l’âge de pierre n’est pas loin, seulement quelques 10 000 ans de nous. Pour être fidèle à ce que nous somme il vaut donc mieux manger comme nos ancêtres.

Un argument contre est que nous ne faisons plus tant d’efforts physiques. Un autre est que l’évolution est si lent que l’âge de pierre n’est qu’une parenthèse. Mais, peut-être que notre éventuel adaptation à un régime parfait n’a rien à faire avec des changements fondamentales dans l'ADN mais une pression de sélection dur pendant le dernière partie de l’âge de pierre quand nous étions des agriculteurs, (70% mortalité infantile).   

N’importe les arguments il serait quand même intéressant à savoir ce que nous ancêtres chasseurs vraiment mangeaient. C’est maintenant chose faite dans thèse universitaire qui avec un analyse d’isotopes a réussi à analyser le vrai régime paléolithique au moins dans les sud de la Scandinavie.

Les analyses comprennent plus de 80 individus, provenant de squelettes trouvés dans la région et vieux de 7 500 à 20 000 ans. Pour compléter les données les chercheurs ont également analysé le matériel de litière d’animaux trouvé sur les lieux. La conclusion est que ces gens mangeaient du poisson, beaucoup de poissons.

Dans un lieu les poissons représentaient environ 50% des protéines consommés et dans un autre tant que 60%. Ils provenaient entre autres de carpes, perches, brochets, harengs, aiguillats et plies. Les phoques et les dauphins étaient aussi des aliments importants pour les premiers Scandinaves.

Les résultats pourraient indiquer que les gens de l’époque vivaient de façon assez stationnaire, car la chasse à terre entraîne souvent un mode de vie plus nomade que celle des pêcheurs. Les différentes habitâtes examinaient avaient aussi des révélées locales, ce qui indique que ces personnes vivaient de la façon stationnaire.

Les analyses montrent aussi que le taux de poissons dans la nourriture semble avoir augmenté avec le temps.      

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