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mardi 17 juillet 2012


Wine crime

Brad Pitt va dans son prochain film joue un milliardaire américain qui fait tout pour relever le plus grand imposteur dans le monde du vin. Le film est basé sur une vraie histoire de bouteilles d’an 1787 qui auraient été dans la cave de Thomas Jefferson, (auteur de la déclaration d’indépendance et président d’États-Unis 1801 - 1809).

La réalité est un autre. Pourtant, tous les parties concernés dénient leur culpabilité, le gourou de vin Michael Broadbent, la maison d'enchères Christies et le très controversé collectionneur du vin allemand Hardy Rodenstock.

Ce dernier était dans les années 1970 directeur de tournée pour un groupe disco appelé Boney M. Dans les années 1980 il est soudain devenu collectionneur de vins. Il possédait des bouteilles les plus étonnantes et offrait des dégustations somptueuses de vieux Pétrus, Lafite, Latour et cetera avec des méga-célébrités et des écrivains du vin connus autour de la table.

Sur le comble de son carrière, 1998, Hardy Rodenstock a présenté les 125 millésimes de Château d'Yquem, le plus ancien de 1784. Auparavant il avait fait le découverte des bouteilles de Thomas Jefferson qu’il a laissé Christies vendre. En 1985 un magnat américain, Christopher Forbes, a mis 200 000 $ sur la table et gagné l’enchère de la première bouteille, qui après peu de temps a été détruite par un projecteur dans un musée.

Trois ans plus tard 4 de ces bouteilles ont été vendu au milliardaire Bill Koch pour près de 5 millions $. La rumeur selon laquelle l’affaire serait un gros canular s’est vite répandue. Koch s’est fâché et il a envoyé une armée de détectives pour démasquer Hardy Rodenstock. Depuis les poursuites et les allégations tourbillonnent.

L'histoire est extrême mais les falsifications des vins ne le sont pas. On estime qu’une rareté sur vingt mis aux enchères est un faux. Certains cavistes chinois paient de milliers de dollars pour une bouteille vide d'un fameux château français. La chose a pris tant de proportions que beaucoup vendeur de Bordeaux brise ces bouteilles après la dégustation.

Un des derniers gros escrocs est le indonésien-connaisseur du vin, Rudy Kurniawan. Il avait pour habitude de commandé les meilleurs vins dans les restaurant. Personne ne protestait quand il a voulu amené la bouteille comme souvenir. Il a été révélé comme falsificateur quand la police a trouvé son usine rempli de lièges et bouteilles.

Le vertige du vin dans des escroqueries est que les bouteilles rarement sont ouverts parce qu’elles sont des objets de collection. Même si on le goût il est douteux qu’une falsification peut être révélé car les testes aveuglés rendent clair que les gents ne savent pas faire la différence entre un vin rouge et un vin blanc coloré rouge. Seul les testes C14 peuvent juger l’âge correctement.

Le plus ancien vin que j’ai jamais bu date de 1930. Une amie avait trouvé 2 bouteille dans la cave d’un bâtiment détruis. Elle n’a pas se rendu compte de la valeur, ni moi d’ailleurs, et après filtrage nous étions 3 à partager une bouteille. Il était encore bon mais aujourd’hui je me demande combien de billet de 100 € qui à cette occasion ont descendu dans ma gorge. Selon ce site ils serraient environs 4.   

1 commentaire:

  1. et si dans chacune de ces vieilles bouteilles il y avait un genie qui sommeille,enfermé là par Bacchus ,et qui attend d'être délivré?

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