Le single
Tout le monde pense savoir ce qui est un
livre mais dans une société moderne les choses évoluent et dans ce cas il vaut
mieux de ne plus être si sur. Tous les auteurs contemporains utilisent maintenant
des ordinateurs et lorsque l’œuvre est accomplit il est mis sur papier et pour
les utilisateurs de tablettes aussi dans un format électronique. Ces dernières ont
vu un succès spectaculaire. Que se passe-t-il quand la mis en papier n’est plus
nécessaire ?
J’utilise une tablette depuis quelques mois.
Elle n’est pas aussi facile à lire comme un livre parce que le contraste n’est
pas la même mais elle est beaucoup plus pratique à transporter. La lecture
devient aussi environ 30% moins cher et la bibliothèque domestique moins
chargé. Un autre avantage est qu’elle a une couverture anonyme qui dans le
métro est un fait particulièrement apprécié par les lecteurs de Harlequins ou
livres de type Henry Miller.
La notion d’une tablette est qu’elle sert à
lire des livres. C’est cette idée qu’il est temps de changer car le single
vient de voir le jour. Un single est simplement un petit livre
typiquement entre 20 à 90 pages. Il est tant moderne qu’il n’a pas encore eu un
bon mot en français. Single est moins pratique parce qu’il collisionne
avec les singles CD. Peut-être pourrait-on les appeler livrettes ? La
forme littéraire est proche de l’essai mais mis en livres ces œuvres sont
toujours présentés comme une collection.
Un exemple d’un single est Gutenberg
the Geek, 20 pages. Il est écrit par Jeff Jarvis qui décrit Johannes Gutenberg comme le Steve Jobs des années 1400 et établit
des parallèles entre l'imprimerie et l'émergence des
changements sociétaux contemporains. Cet œuvre est
un comprimé du Public Parts,
274 pages, du même thème et du même auteur.
20 pages est trop long pour un article dans un
revu mais trop court pour un livre. Lorsque Jarvis
a décidé de tester le concept single, son éditeur refusait. De vendre un livre peu cher sur un sujet similaire du «vrai»
livre serait inexorablement
d’inciter des lecteurs de choisir la version courte.
Mais, Jarvis insistait et l’éditeur a finalement accepté de faire un essai. Jusqu'à présent, ce single a été vendu en plus de 7 000 exemplaires et l'auteur a gagné à peu près tant que s'il l'avait été publié dans un magazine.
Gutenberg the Geek est en il-même un livre qui
effectivement montre combien de temps il a pris pour les
œuvres imprimés d'avoir un impact important dans la société et de ce que nous pouvons apprendre sur la
façon dont l’internet aujourd'hui se développe.
Une autre question intéressante est comment
voir ce single. Est-il une longe promotion pour le livre ou une
alternative pour les paresseux ? Peut-être à la fois les deux.
Jarvis fait lui-même
valoir que son expérience lui a appris
que la taille traditionnelle des livres suivant les rendent moins bons. Le fait
qu'un livre doit être d'une
certaine longueur et vendu à un prix traditionnelle signifie
que des nombreux œuvres sont plus longs que
bon pour la qualité.
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