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lundi 16 juillet 2012


Le single

Tout le monde pense savoir ce qui est un livre mais dans une société moderne les choses évoluent et dans ce cas il vaut mieux de ne plus être si sur. Tous les auteurs contemporains utilisent maintenant des ordinateurs et lorsque l’œuvre est accomplit il est mis sur papier et pour les utilisateurs de tablettes aussi dans un format électronique. Ces dernières ont vu un succès spectaculaire. Que se passe-t-il quand la mis en papier n’est plus nécessaire ?

J’utilise une tablette depuis quelques mois. Elle n’est pas aussi facile à lire comme un livre parce que le contraste n’est pas la même mais elle est beaucoup plus pratique à transporter. La lecture devient aussi environ 30% moins cher et la bibliothèque domestique moins chargé. Un autre avantage est qu’elle a une couverture anonyme qui dans le métro est un fait particulièrement apprécié par les lecteurs de Harlequins ou livres de type Henry Miller.

La notion d’une tablette est qu’elle sert à lire des livres. C’est cette idée qu’il est temps de changer car le single vient de voir le jour. Un single est simplement un petit livre typiquement entre 20 à 90 pages. Il est tant moderne qu’il n’a pas encore eu un bon mot en français. Single est moins pratique parce qu’il collisionne avec les singles CD. Peut-être pourrait-on les appeler livrettes ? La forme littéraire est proche de l’essai mais mis en livres ces œuvres sont toujours présentés comme une collection.    

Un exemple d’un single est Gutenberg the Geek, 20 pages. Il est écrit par Jeff Jarvis qui décrit Johannes Gutenberg comme le Steve Jobs des années 1400 et établit des parallèles entre l'imprimerie et l'émergence des changements sociétaux contemporains. Cet œuvre est un comprimé du Public Parts, 274 pages, du même thème et du même auteur.

20 pages est trop long pour un article dans un revu mais trop court pour un livre. Lorsque Jarvis a décidé de tester le concept single, son éditeur refusait. De vendre un livre peu cher sur un sujet similaire du «vrai» livre serait inexorablement d’inciter des lecteurs de choisir la version courte.

Mais, Jarvis insistait et l’éditeur a finalement accepté de faire un essai. Jusqu'à présent, ce single a été vendu en plus de 7 000 exemplaires et l'auteur a gagné à peu près tant que s'il l'avait été publié dans un magazine.

Gutenberg the Geek est en il-même un livre qui effectivement montre combien de temps il a pris pour les œuvres imprimés d'avoir un impact important dans la société et de ce que nous pouvons apprendre sur la façon dont l’internet aujourd'hui se développe.

Une autre question intéressante est comment voir ce single. Est-il une longe promotion pour le livre ou une alternative pour les paresseux ? Peut-être à la fois les deux.

Jarvis fait lui-même valoir que son expérience lui a appris que la taille traditionnelle des livres suivant les rendent moins bons. Le fait qu'un livre doit être d'une certaine longueur et vendu à un prix traditionnelle signifie que des nombreux œuvres sont plus longs que bon pour la qualité.

Mon œuvre, de plus de 150 pages a eu quelques 100aine de téléchargements et à l’époque où il était à vendre il n’a pas me rendu riche non plus. Une difficulté major est qu’il n’est pas bon à lire sur un ordinateur car pour bien apprendre de la physique on a beaucoup besoin de réviser des pages déjà lu. Des bons lecteurs pour ce genre de littérature ne sont pas encore apparus.    

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