Le blog aléatoire

Ventre et politique

On peut souffrir d'une maladie, avoir des gènes douteux ou des parents irresponsables. Pourtant, il n'y a pas de mystère, ceux qui mangent plus de calories qu’ils brulent gagnent du poids.

Les gens deviennent gros simplement parce qu'ils mangent trop et n’exercent pas assez. Nous savons que le brocoli coûte 3 €/kg mais les chips 7 €/kg et qu’un français en moyenne passe 3 heures et 20 minute devant son appareille de TV. De gagner poids n’est donc pas une question de manque de temps ou d'argent, bien qu'ils sont de bonnes excuses.

Il y a un peu près quinze ans qu’un philosophe suédois, Göran Greider, pesait 130 kg et souffrait d'apnée du sommeil. Pourtant, il n’a pas conclu que le problème au fond des choses soit un mauvais caractère mais qu’il s’agissait d’une histoire politique. Un de ses propositions, assez radical, était de par la voie politique abolir le Noël. En cas de défaut d’une réforme tant fondamentale, il a insisté que le gouvernement doit agir par d’autres moyennes, de préférence avec impôts sur produis grasses et sucrés.

À la fois il a donc introduit une perspective de classe et de post-colonialisme sur son gros ventre. Sa graisse faisait, pour ainsi dire, partie de la palanche que le capitalisme colonial avait placée sur son milieu. Son première réaction n’était pas de se discipliner et manger moins, (90% sont des échecs), mais d’écrire un manifeste.

Selon un sondage récent les suédoise commencent maintenant d’adopter l’idée de «utiliser des instruments économiques pour contraire l'obésité». Actuellement elle n’est qu’une vague réflexion mais une faible majorité le support comme telle.

Quand est-ce que les politiciens me rendront plus mince ? La question n’est plus absurde.

L’ancien gouvernement français a ouvert le chemin en introduisant un impôt sur des boissons sucrées. Ce gouvernement pense qu’il est mieux de imposer le travaille, dont nous n’avons pas assez, que les chips, dont nous avons trop !