The Debunking
Handbook, une guide pour démystifier désinformation, est maintenant disponible à télécharger gratuitement.
Bien qu'il existe un grand nombre de recherches
psychologiques sur la désinformation,
ce livre est la premier qui résumé la
littérature et offre des directives pratiques sur
les manières les plus efficaces de
réduire l'influence des mythes.
Pourtant,
de révéler un mythe n’est pas facile car un argument qui semble bon peut
paradoxalement avoir un effet inverse et en réalité le renforcer. Le terme
anglais est backfiring, peut-être contre-feu en français.
Contre-feu
accoutumé
Des gens
ont été montrés une brochure qui révélait des mythes courants au sujet du vaccin contre la grippe. Ensuite, on leur a demandé de séparer les mythes et faits. Lorsque
demandés immédiatement après la
lecture, les sujets ont réussi à identifier les mythes. Cependant, quand interrogés 30 minutes plus tard,
certaines personnes avaient plus de mal compris que auparavant.
Le
contre-feu accoutumé est donc réel. D’être accoutumé à un argument augmente la probabilité de l’accepter comme
vraie. Immédiatement après avoir
lu le texte les sujets se souvenaient des détails autour la fausse information et
ils étaient capables de les identifier. Cependant, au fil du temps la mémoire des détails disparaisse et certaines personnes ne se rappelaient que du mythe lui-même mais ne pas le
« marqueur » qui l’identifiait
comme faux. L’effet est particulièrement fort chez des personnes
âgées qui parfois ont des mémoires faibles.
Pour un professeur
il pourrait semble une bonne idée de montre quelque chose de faut sur le
tableau, juste pour souligner qu’il est faut. Cependant, cette forme de
pédagogie n’est pas conseillée car elle implique un important risque de
contre-feu accoutumé.
Contre-feu
d’excès
Un
principe que les communicateurs
scientifiques ne toujours pas parviennent à respecter
est de rendre un message facile à
concevoir. Cela signifie, facile à lire, facile à
comprendre et bref. Une information qui est facile à traiter est
plus susceptible d'être accepté comme vrai. Le fait de
simplement rendre un texte plus clair en élargissant le
contraste des polices, peut par exemple augmenter
l'acceptation.
Il peut apparaitre
évident que le plus de contre-arguments
qui sont donnés, le plus un mythe
est divulgué mais il n’est pas le cas. En effet, l'inverse peut se produire et transformer beaucoup en moins. Il est suivant mieux de présenter 3 contre-arguments au
lieu de 12.
L’effet contre-feu
d’excès se produit parce que le
traitement de nombreux arguments
demande plus d'efforts que quelques-uns.
Les mythes sont suivant simples et donc cognitivement
plus attrayant qu'une explication
compliqué.
Contre-feu
vision du monde
L’effet
vison du monde est un contre-feu très puissant. Il est lie
avec croyances et identités culturelles.
Plusieurs processus cognitifs peuvent amener les gens à inconsciemment traiter l'information d’une
façon biaisée.
Un
processus cognitif qui contribue à cet effet est le Biais
de Confirmation. C’est-à-dire que les gens sélectivement cherchent l’information qui renforce leur
point de vue. Dans une expérience, des sujets ont été offert l'information sur des dossiers chauds en États-Unis
tel que par exemple le contrôle des
armes à feu. Chaque partie d'information était marqué avec une source clairement
indiquant l’origine, (par exemple,
la National Rifle Association vs. Citizens Against
Handguns). Bien qu’instruit d’être neutre, les sujets jugeaient
l’information donnés par les sources correspondant
à leurs points de vue plus crédible.
Que se
passe-t-il lorsque cet élément de choix n’existe pas et
les sujets sont confrontés avec des contre-arguments de leur
vision du monde ? Dans ce cas, le
processus cognitif est le Biais de
Dis-confirmation, le revers de Biais de
Confirmation. C'est dans ces cas que les personnes passent beaucoup de temps
en activement cherchant des contre-arguments.
En
exemple est que les républicains qui croyaient que
Saddam Hussein était lié aux les attaques de terroristes 9/11 malgré le fait qu’il y avait des
preuves du contraire. La grande majorité utilisait
le principe de renforcement mental et s'accrochait
à ce lien en utilisant une série
d'arguments. En bref, se rappeler de tous les arguments pour et ignorant
les arguments contre. Les efforts d’expliquer le fait a dans ce cas produit le contraire.
Le contre-feu
de la vision est très fort mais il existe deux techniques de le assouplir.
Tout d'abord, la vision du monde est plus forte parmi ceux qui déjà sont fixés dans leurs vues. Il y a donc une plus grande chance de corriger une désinformation parmi ceux qui ne sont pas si décidé. Cela suggère que les efforts doivent être ciblés vers les indécises.
Tout d'abord, la vision du monde est plus forte parmi ceux qui déjà sont fixés dans leurs vues. Il y a donc une plus grande chance de corriger une désinformation parmi ceux qui ne sont pas si décidé. Cela suggère que les efforts doivent être ciblés vers les indécises.
Deuxièmement,
les messages peuvent être présentés d'une
manière qui réduit la résistance
psychologique habituelle. Par
exemple, le vison du monde est couplé avec l’auto-affirmation.
L'auto-affirmation peut se produire en demandant des personnes d'écrire quelques
phrases sur un moment dans leurs vies où ils se sentaient bien parce
qu'ils ont agi sur une valeur qui était important pour eux.
Suit a un tel exercice les gens deviennent
plus réceptifs aux messages qui,
autrement, pourraient menacer leurs
visions du monde. Un fait intéressant est que l'effet auto-affirmation est la plus forte parmi ceux qui considèrent
que leur idéologie est au centre de leur sentiment d'estime de soi.
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