Les noms de beaucoup de
vêtements en français ne sont pas très français : Pull, Jeans, Leggings,
Sweat, Trench-coat, Parka, Anorak ! Les styles ne le sont plus :
Streetware, Causal, Club !
Peut-être aura-t-il
bientôt encore un mot étranger dans le vocabulaire de la mode, le Kolt. Un kolt
est un vêtement traditionnel utilisé dans de nombreuses cultures. En Suède
c’est le nom d’un vêtement pour enfants qui essentiellement est une chemise
avec un fond large ressemblant à une robe courte.
Un autre
type de kolt fait partie de la culture Sami où il est un
symbole important de l'identité. Aujourd’hui il n’est
plus un porté de tous les jours mais utilisé pour
cérémonies, fêtes et rassemblements.
La tradition sami comprend essentiellement 3 types de kolts, du nord, du centre et du sud. La différence réside dans le nombre de pièces dont les parties avant et arrière sont fait. Puis, il y a tous les décorations. Ils différent à partir de régions, sexe et famille.
La tradition sami comprend essentiellement 3 types de kolts, du nord, du centre et du sud. La différence réside dans le nombre de pièces dont les parties avant et arrière sont fait. Puis, il y a tous les décorations. Ils différent à partir de régions, sexe et famille.
Le
modiste Gudrun Sjödén vient de lancer sa collection de Noël 2013 sous le slogan « Ma propre origine Sami », (sa arrière-arrière grand-mère était Sami). Mais les habits ont à peine eu le temps
d’arriver aux magasins avant d’être vivement critiqués.
« Le
kolt implique un affinité pour
nous. Avant, c'était un habit de
tous les jours mais maintenant nous ne le portons que
pour des occasions spéciales. Le kolt est un vêtement en constante évolution mais certaines choses ne peuvent pas être changées. Les rubans, la coupure et des
détails qui identifient la famille
ou si vous êtes homme ou femme. Il
est très sensible d’appeler un vêtement « le kolt
de Gudrun », c’est comme si elle apporte ma culture », dit une adversaire.
La même
adversaire est également critique
à la façon dont la collection est présentée, où
les femmes posent dans un paysage
enneigé en face de huttes.
« Ses photos ressemble ces prises de Samis dans l’ère de la biologie raciale, c’est comme elle nous jette 50-60 ans dans le temps passé ».
« Ses photos ressemble ces prises de Samis dans l’ère de la biologie raciale, c’est comme elle nous jette 50-60 ans dans le temps passé ».
Elle dit aussi que beaucoup de monde ont participé dans la discussion sur ses pages de Facebook et Twitter, ceux qui sont d'accord avec elle et ceux qui pensent qu'elle exagère, des Sami et des non Sami.
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