Une machine à vapeur un peu différente

L’eau se vaporise de la surface de tous les lacs et les rivières. C’est un processus naturel entraîné par la chaleur solaire. S'il serait possible récolter l’énergie latente dans cette vaporisation il y aurait une ressource d’énergie renouvelable comparable aux vents et soleil.

Un groupe de recherche à l'Université de Columbia constate dans une étude que la capacité théorique est considérable. Pour les États-Unis le potentiel est de 325 GW, correspondant à près de 70% de l'énergie générée aux États-Unis en 2015.

Le groupe de recherche développe depuis plusieurs années de petites machines exclusivement alimentées par l’eau évaporée.

Leurs machines sont de modèles variables mais le principe fondamental est basé sur un genre de muscle artificiel, conçus de spores bactériennes attachées à des minces rubans en plastique. Les spores sont sensible à la vapeur dans l'air et se dilatent ou se rétrécirent selon le taux de humidité, qui fait que les rubans plastiques font de mouvements ressemblant à des muscles.

La conception est appelé Hydras, pour « hygroscopi-driven artificial muscles ». Actuellement il y a 2 types de démonstrateurs. Un où les « muscles » ouvrent et ferment des trappes et un autre où ils font roter une roue.

Ces démonstrateurs ont été présentés en 2015. La nouvelle étude du groupe traite le potentiel théorique de cette source d'énergie. Les chercheurs ont dans leur calcule inclut tous les lacs et les cours d'eau aux États-Unis qui sont de plus de 0,1 kilomètre carré, mais ils ont exempté les Grands Lacs. Si toute cette surface d’'eau serait utilisée elle pouvait fournir une capacité annuelle de 325 GW.

Il est évidemment peu réaliste mais les ingénieures prennent plaisir de jouer avec des chiffres.

Il pourrait y avoir des applications pour alimenter des petites appareilles  électroniques que nous avons besoin de mettre dans la nature.