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mardi 31 octobre 2017

Le pays qui mène la liste de brevets pour véhicules autonomes

Beaucoup de nouvelles sur les voitures autonomes viennent sans aucun doute des États-Unis et de l'Asie. Par contre, les recherches montrent maintenant que c’est l’Allemagne qui effectivement mène la compétition sur le nombre de brevets dans le domaine de véhicules autonomes.

L'industrie d’automobile allemand a été critiquée pour ne pas faire assez pour développer cette technologie. Mais, peut-être est-il que d’autres pays ont battu sur les casseroles tandis que les allemands ont tenu un profil bas. C’est que montre une étude réalisée par Institut der deutschen Wirtschaft Köln.

Cet institut a examiné le nombre de demande de brevets sur le niveau mondial concernant véhicules autonome entre 2010 et 2017. Sur les 5 839 demandes, plus de la moitié provenaient de constructeurs automobiles traditionnels. Près d'un tiers provenait de grands sous-traitantes.

La conclusion globale est que ce sont des entreprises allemandes qui ont été les plus diligents. Elles représentent 52% des demandes de brevets et parmi les 10 premières 6 sont allemandes.

Bosch est en tête avec 958 demandes suivi par Audi sur 516. Puis, dans l'ordre décroissant il y a Continental, Ford, GM, BMW, Toyota, Volkswagen, Daimler et Google. Cependant, l’étude n'a pas pu évaluer à quel point les différentes demandes de brevets étaient proches d’applications réelles.

Les Allemands ont incontestablement un certain nombre d'avantages. Le pays a la position la plus forte dans le segment premium. Les clients de ces voitures achètent actuellement les plus chères ils sont probablement prêts à payer pour des systèmes autonomes. De plus, l'Allemagne est le premier pays à avoir élaboré des directives nationales pour véhicules autonomes.

Par d’ailleurs les économistes pensent que les transporteurs seront les premières à utiliser cette technologie. Il se fera avec des camions, autonomes sur les autoroutes, et des lieux de stationnements où des conducteurs prennent le relais pour la navigation en mielleux urbains. Les systèmes autonomes pour ce mode de fonctionnement sont moins complexes. De plus, avec moins de conducteurs à payer, l’économie est considérable.   

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