La catastrophe qui nous a donné le GPS

Le 1er septembre 1983, Korean Air Lines 007 était en route de New York à Séoul. Pour un raison inconnu l’avion a dévié de la trajectoire planifié et a survolé un espace aérien soviétique où ils étaient en préparation pour un test de missile. Donné que la guerre froid n’était pas encore fini, l’erreur s’est avéré fatale.

Lorsque l’avion est apparu sur le radar militaire soviétique, les opérateurs ont pensé qu'il s'agissait d’une provocation consciente d'un avion espion américain. Les commandants soviétiques ordonnaient que l'avion soit abattu. Le major Genadij Osipovitj décollait son Sukhoi SU-15 d'une base aérienne voisine. Après avoir reçu l'ordre de tirer, il a tiré 243 coups avec le canon automatique. C’était un avertissement que les pilotes civils probablement n’ont pas compris.

« J'ai vu deux rangées de fenêtres et j'ai réalisé que c'était un Boeing. Je savais qu'il s'agissait d'un avion civil, mais pour moi cela ne signifiait rien car il est facile de convertir un avion civile à un avion militaire civil », a déclaré le major dans une interview en 1991.

Quand le Boeing a commencé à gagner altitude pour rendre le vol plus économique en carburant, il a été interprété comme une mesure d'évitement. Osipovitj a tiré deux fusées. Un a explosé à 50 mètres derrière le Boeing, la coque a été perforée et la pression dans la cabine a chuté. L'avion est devenu difficile à manœuvrer. Les pilotes ont réussi à le voler pendant environ 5 minutes alors qu'il tombait vers la mer dans une lente spirale. Ensuite, il a disparu.

Il est vite devenu clair que l’avion avait chuté et approximativement où. Mais, la recherche a délibérément été empêchée par les navires soviétiques et les circonstances ont été occultées. Après cinq jours, l’avion a été trouvé par les plongeurs soviétiques.

Le ralentissement a provoqué une crise diplomatique, et il a fallu 10 ans avant que les autorités russes aient laissé les boîtes noires et les documents sur la catastrophe aux pays concernés.

Si les pilotes avaient eu un meilleur moyen de clairement déterminer leur position, la catastrophe n’aurait pas eu lieu. Mais, le GPS était à l’époque qu'un projet de développement militaire appelé Navstar. La catastrophe a amené Ronald Reagan à ordonner que le système dès qu’il sera prêt, aussi soit libéré pour usages civiles.

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Les appareils GPS actuelles détectent des signaux émis par des satellites sur la fréquence 1 MHz. Puis ils utilisent triangulation pour déterminer la position. Donné des conditions idéales, c’est-à-dire ne pas des bâtiments ou roches hauts dans la proximité sur lesquelles les signaux peuvent bonder, la précision est de 5 mètres.

Une nouvelle génération satellites qui émettent des signaux sur la fréquence 10 MHz seront en orbite à partir de 2018. En conjointement utilisant les deux systèmes la précision sera de 30 centimètres.

Le système de positionnement européen Galileo entra en service 2020. Il aura une précision de 5 mètres dans la version ouvert et de 1 mètre dans la version payante.