Sur la ligne 23 à Genève l’entreprise
ABB a pris le chargement rapide de bus électriques à un niveau
spectaculaire. Le système, appelé Tosa, a été lancé depuis mardi, quand 2 des
12 bus ont été mis en service. Cependant, le système est compliqué.
La ligne 23 est de 24 km long et sur le tronçon il y a environ
50 arrêts dont 13 sont équipé de chargeurs rapides. Pendant les 15 à 20
secondes que les passagers sortent et montent ils doivent transmettre assez
d’énergie pour le parcours au prochain chargeur. En chiffres, 3,3 kWh qui correspondent
à la puissance de 600 kW. Le pantographe sur le toit fait le contact dans moins
d’un 1 second.
En plus des 13 soi-disant chargeurs flash, il y 3 arrêts
avec des chargeurs qui pendant 4 -5 min produisent 400 kW, correspondant à 33
kWh.
Le projet inclus aussi 4 chargeurs de 45 kW dans le
garage. Ainsi, cette électrification a besoin de 3 différentes types de
chargeurs pour fonctionner.
Les bus sont de fabrication Hess et ont des batteries de
72 kWh, (à comparer avec Renault ZOE de 41 kWh). Elles sont de type lithium-titanate.
C’est un variant modifiée de lithium-ion standard qui mieux support des chargements
rapides.
Dans d’autres projets de bus électrique il n’y a que des
chargeurs dans les terminales. Pourtant, pour le bus en Genève ils utilisent
moins d’espace pour les batteries et plus pour les passagers. L’inconvenance
est qu’il faut plus de stations de rechange.
Le réseau électrique n’est pas capable de fournir les
600 kW des chargeurs flash. L’alimentation se fait en convertissant le courant
alternatif à un courant direct qui charge une batterie d'environ 80 kWh.
Le coût total du système n’a pas été révélé mais le coût
énergétique est 30% inférieur aux bus diesels.
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