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mercredi 29 avril 2015

Le cerveau et le portable sont incompatibles



Nos cerveaux sont évolutivement encore sur la savane où nous vivions il y a 40 000 ans. Dans cet environnement il était une nécessité de pouvoir donner une haute importance aux toutes qui se démarque, soit pour éviter un danger, soit pour ne pas manquer une opportunité.

Quand le même cerveau doit fonctionner dans un bureau moderne, cela devient un problème. Notre concentration sur une tache est facilement perturbée par un appel sur le portable d’un collègue, des conversations téléphonique tout proche ou des appels sur nos propres portables. Les gens qui travaillent dans des environnements avec beaucoup de perturbations ont plus de congés de maladies et visitent plus souvent des médecins ou des psychologues.

La technologie s’est glissée dans nos vies d’une manière que nous ne pouvons pas bien gérer.

Le téléphone portable est probablement le coupable principal. Selon une étude de 2013 nous regardons en moyenne l'écran du portable 150 fois par jour, ou 10 fois par heure, ou toutes les 6 minutes, selon une autre étude beaucoup plus.

Certains psychologues comparent le portable avec un sac de bonbons.

« Le portables donne des récompenses. Quand le portable sonne nous nous disons  - woohoo, quelqu'un aime bien parler avec moi. Puis, nous voulons des confirmations multiples et c’est alors que nous le regardons pour plus des messages »

Après une telle perturbation il nous faut jusqu'à 25 minutes pour regagner la concentration.

Le multitâche est une catastrophe pour le cerveau. Réellement nous effectuons pire quand nous faisons plusieurs choses à la fois.

Malgré ce fait, nous ne pouvons pas nous empêcher d'essayer. Plus de 8 personnes sur 10 estiment qu’elles doivent répondre immédiatement à un appel, un texto ou un mail pendant les heures de travail.

Même pas les réunions sont protégées. Selon une enquête en Suède, 7 hommes sur 10 et 6 femmes sur 10 vérifient leurs portables pendant des réunions. Ceci malgré le fait que plus de 8 sur 10 dans l'enquête se disent perturbés par cette habitude.

Nous sommes conçues pour interagir. De détourner le regard lors d'une réunion signifie pour notre cerveau de la savane que les autres nous n’intéressons pas, c’est une forme d’exclusion sociale.

Nous devons apparemment mieux apprendre d’utiliser cette technologie.

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