Pages

mercredi 1 avril 2015

Des gènes Islandais montrent pourquoi le goût est si différent



Vers la fin des années 1990 il y a eu une grande turbulence autour de la nouvelle société islandaise Decode. Le fondateur et dirigeant de la société, le professeur de neurologie charismatique Kari Stefansson, étaient rentrés des États-Unis avec une grande vision.

Il a voulu combiner le génie génétique avec certaines caractéristiques uniques pour Islande. D'abord, une population qui est homogène et qui n’a presque pas été affecté par immigration depuis l'époque des Vikings. Deuxièmement, un énorme intérêt pour la généalogie, avec des liens confirmé qui remonte à des milliers d'années. Troisièmement, des dossiers et des échantillons médicaux de sang et tissus qui ont été conservé pendant des décennies.

Ce troisième point a provoqué un tollé. Un contre-mouvement, dirigé par le chef de l'hôpital psychiatrique de Reykjavík, s’est fermement opposée. Les opposants faisaient valoir qu’il serait contraire l'éthique sociales de divulguer de données personnelles sensibles à une entreprise commerciale.

Le débat a finalement conduit à un compromis qui c’est finalisé avec une nouvelle loi qui permette cette recherche sous certaines contraintes éthiques. Decode n'a pas obtenu l’autorisation d’analyser l’ADN de tous les Islandais mais seulement ceux qui ont donné leur autorisation écrite. Ce qu’a fait 100 000 des Islandais, 31% de la population.

Le grandiose plan de Decode n’est pas se réalisé. L’entreprise a fait faillite et elle est maintenant contrôlée par des investisseurs étrangers.

Mais scientifiquement, le projet a été un véritable succès.

Kari Stefansson et ses collègues ont au fil des années publiées beaucoup d’études intéressantes sur la fonction de certains gènes. Par exemple ceux qui augmentent le risque pour la schizophrénie.

Encore une étude a récemment été publiée. Les résultats sont basés sur l'analyse d'ADN total de 2 600 Islandais - qui actuellement est la plus complète cartographie génétique du monde - ainsi que des analyses plus limitée de plus de 100 000 Islandais.

Les résultats comprennent de nombreuses nouvelles données sur les variantes génétiques qui augmentent le risque de diverses maladies, y compris la maladie d'Alzheimer. Il y a une enquête de 750 hommes et de leurs héritages paternelle vers les années 1300. L’étude offre la meilleure valeur à ce jour sur la fréquence des mutations et donc à quelle vitesse l'évolution avance.

Le résultat le plus spectaculaire est néanmoins que les Islandais vivent avec des gènes qui ne fonctionnent pas.

Chaque humain a un peu plus de 20 000 gènes. Beaucoup d’eux doivent fonctionner, sinon nous ne survivrons pas. Mais, assez souvent nous pouvons vivre avec des gènes défectueux. Dans la plupart des cas, nous avons deux ensembles, un de la mère et un du père, et il est suffisant qu’un des deux est intact.

Des gènes dysfonctionnels sont parfois la cause de maladies graves. Pourtant,  il existe aussi des gènes défectueux qu’il est possible de vivre avec. Ces types de gènes se sont avérés être assez fréquentes pour le sens de l'odorat.

Au cours de notre développement nous avons perdu de nombreux récepteurs d'odeurs. Cela peut être observé dans la séquence génétique où il existe des nombreuses traces de gènes d’odeurs qui ne fonctionnent plus. Cette perte de fonctionnalité se déroule encore. Certaines personnes ont plus de dégradations dans la capacité de reconnaître des odeurs que d'autres. Cependant, ils vivent très bien car dans la vie moderne le sens de l'odorat n’est pas aussi critique qu’il une fois a été. L’évolution de l’humanité continue.

Parce que le sens de l'odorat aussi impact l'expérience de goûts, cela signifie que nous avons des différentes prédispositions génétiques pour la découverte d’odeurs et de goûts.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.