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samedi 11 avril 2015

Aux origines du monde



Le Soleil et le Lune, qui habitaient au ciel, avaient une fille, belle comme la plus belle des étoiles. Un jour, en regardant la Terre, elle eut grande envie d'y descendre et de voir de quoi elle avait l'air de près. Elle supplia ses parents si longtemps et avec une telle ardeur qu'ils finirent par y consentir, à condition qu'elle se méfiât des enfants de la Terre. Elle le promit et descendit du ciel. Elle marcha pendant toute la journée en regardant autour d'elle. Le soir, elle arriva devant une petite cabane où vivait une vieille femme. Fatiguée par son long voyage, elle entra et demanda un abri pour la nuit. La vieille le lui accorda ; mais voyant qu'elle n'avait pas devant elle une jeune fille ordinaire, elle se rendit en courant au palais royal pour dire qu'elle recevait une invitée de marque, d'une grande beauté. Pendant ce temps, la jeune fille s'amusait à filer, et le fil qui courait entre ses doigts était en or pur.

Quelques meubles, vêtements, tissus, images sacrées, crucifix, bougies, un pistolet à crochet, une hallebarde, trois poignards, une cuillère en argent, un «vieux vêtement », « une robe rouge-violet usés » et une paire de gants, Ces sont les propriétés banales enregistrées dans l'inventaire de Olaus Magnus après sa mort en aout 1577.

De plus il avait un coffre plein de livres, une table avec des lettres et toutes sortes d'écrits, un coffre de livres non liés, deux presses d'imprimerie, trois boîtes de caractères mobiles et de divers objets pour des travaux d'impressions.

Les quelque peu livres qui reste de sa production aujourd’hui ont une valeur énorme. Cependant, à l’époque ils n’ont pas lui donné une fortune.  

Les parents Olaus Magnus étaient Måns Petersson et Kristina, frère de l'archevêque catholique suédoise John Magnus.

Après l’école à Linköping et Västerås, des études à Rostock et probablement aussi à Cologne. Il a eu son baccalaureus en 1514. Les années 1518 et 1519 il a voyagé dans le nord de la Suède pour faire connaissance avec la culture dans ce bout du monde, si inconnu à l’époque. Le voyage était une mission d’Arcimboldus, un commissaire apostolique, qui représentait la Curie, et il avait également des motifs politiques car la côte était ravagée par les Danois.

En 1520 il a été témoin du Bain de sang de Stockholm, où il plus tard est devenu vicaire, puis doyen. Pourtant, sa carrière a pris une fin abrupte quand le roi, Gustav Wasa, en 1527, a converti tout la Suède au protestantisme. Olaus Magnus a été chassé du pays et il s’est installé en Rome.

Dans cette situation il commencé à ouvrer pour son revanche. Évidemment il ne pouvait pas tout seul détrôner Gustav Wasa. Pour un tel projet il fallait des alliés.

La méthode qu’il a choisie était de publier des livres qui rendaient la Suède beaucoup plus important qu’elle était tout en espérant que l’opinion publique  comprendrait que ce pays valait une intervention militaire. Tout Europe catholique devrait savoir que la Suède est si importants que de la reconvertir devrait être un devoir sacré.

Concrètement cette approche conduisait à décrire la Suède comme une vertu contrastant de toute autre partie de la planète. Olaus Magnus n’évite pas à exagérer pour souligner la différence fondamentale entre la Suède et l'Europe du Sud. Tout est plus grand dans le Nord, tout est plus intense et tout est plus grandiose. Le pays est décrit comme plus grand que l'Italie, l'Espagne et la France ensemble. Les habitants sont dits attendre l’âge de 160 ans et plus. Les femmes sont plus belles, fertile, chaste et talentueux qu’à nulle part. Avec cette perception, le lecteur devrait se rendre compte que la Suède est une partie intégrante de l'Europe, une partie spéciale et clairement brillante, dont le peuple ne devrait pas languir dans l'hérésie luthérienne.

Dans ces histoires on comprend bien que les dogmes de l’église à l’époque étaient loin de dominant. Des idées folkloriques circulées par tout. La nature était remplie d’être de divers caractères : trolls, gnomes, elfes et huldres. Olaus Magnus les décrivait comme comparable avec les mythes grecs. Comment les traduire en latin ? Il n’était pas possible. C’est pourquoi il au lieu a introduit diables, démons et fantômes dans ces textes.

Etrangement c’est une française, Elena Balzamo, qui actuellement est considéré comme le plus grand spécialiste des écrits de Olaus Magnus. Son livre ne semble pas être sur Olaus Magnus lui-même mais sur tous les contés qu’il a décrits. Voici une recension.

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