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samedi 6 septembre 2014

Récolte d’énergie



Dans les années 1760 James Cox a réussi de concevoir une pendule qui récolte l’énergie dans des variations de pression et température de l’air. Si n’en tenant pas compte de l'usure mécanique, cette machin de temps emmétrait ces tic-tacs éternellement.

Trois siècles plus tard, l'ingénieur suisse Jean Léon Reutter a reconçu le même principe dans une variante plus moderne et crée l'horloge mécanique Atmos qui comme son prédécesseur fonctionne sans remontages manuelles. 

Des chercheurs de l'Université de Washington ont maintenant pris le relais. Cette fois-ci il n’est pas pour mesurer le temps mais pour communique des valeurs de capteurs de divers attributs. Comme les appareilles des prédécesseurs cette collectrice d’énergie utilise les fluctuations naturelles de température et pression. L’appareil récolte dans n’importe quel endroit où ces variations existent. L’énergie gagnée est utilisé pour alimenter des capteurs qui par exemple peuvent détecter des fuites d'eau ou des déficiences structurelles dans un pont. Le résultat est ensuite envoyé comme un signal sans fil.

L’élément clé de la conception est un soufflet métallique de la taille d'un cantaloup qui est rempli d'un gaz sensible à la température. Quand le gaz chauffe ou refroidit en réponse à la température d’extérieur, le soufflet dilate et contracte. Ces mouvements sont sensés par des petits aiguilles qui via des bobines électromagnétiques les transforme en énergie électrique.

Un changement de température de seulement 0,25 C est suffisant pour alimenter un capteur de sentir et puis envoyer les données sans fil à un récepteur à une distance de 5 m. Cela signifie que même des légers changements dans par exemple un système de climatisation est assez pour le bon fonctionnement.

Placé dans un grenier ou dans un mur le dispositif pourrait par exemple vérifier qu’il n’a pas des fuites d'eau. De même, pour détecter des déficiences structurelles dans un pont.

Les chercheurs ont déposé des brevets pour la technologie. La prochaine étape est de le rendre plus petit, de la taille d'une pile D. Une version future comprendrait aussi 4 produits chimiques qui s’activent en différentes températures de sorte que le même dispositif peut être utilisé dans des conditions assez différents.

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