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vendredi 5 septembre 2014

L’avenir digital



http://www.nytimes.com/imagepages/2012/12/12/opinion/global/12iht-edbrynjolfsson12.html
Le gouvernement français essaie avec tant de moyennes d’abaisser le chômage mais les efforts semblent avoir peu d’impact. Peut-être ne sont-ils pas ajours avec l’ère digitale qui se développe rapidement.

La numérisation et ses conséquences sont peu discutées. Pourtant, il devrait l’être évident pour tous que les perspectives de création de valeur et de l'emploi ont radicalement changé. Nous ne sommes plus dans une société industrielle, une augmentation de la production automatiquement crée plus d'emplois.

Les ordinateurs et Internet ont révolutionné notre façon de communiquer, de collectionner savoir-faire, d’écouter de la musique, de acheter, de financier des start-ups et encore bien plus. Pourtant, il n’est qu’un début.

La puissance de calcules et stockage électroniques se doublent rapidement. Le résultat n'est rien de moins qu'une révolution. Des rangées de nouvelles applications s’ouvrent qui rendront la génération de produits et services beaucoup plus efficaces et moins coûteuses. De nombreux services seront entièrement gratuits, c’est un développement extraordinaire.

Mais l’effet n’est pas seulement positif. La nouvelle technologie pénètre dans de nouveaux domaines et en prenant charge ces tâches elle rend des nombreuses occupations obsolètes.  

Nous entrons dans le deuxième âge de la machine. Dans le premier les machines remplaçaient la force musculaire. Maintenant il s’agit de laisser des robots et de l'intelligence artificielle remplacer la force cervicale.

Les effets sont déjà visibles. Beaucoup de fabriques sont remplies de robots et les ouvriers classiques sont en vois de disparation. Les banques, les assureurs, les gestionnaires, les comptables, les commerçants et les transporteurs ne sont que quelques exemples d’activités qui auront moins besoin d’employés. Des analyses indiquent que près de la moitié des emplois sur le marché du travail américain risquent de disparaitre dans un proche avenir.

De toute évidence il aura aussi de nouveaux emplois. Cependant, il y a des bons raisons d’estimer que ces nouveaux emplois seront nettement inférieurs à ceux qui disparaissent. En outre, ils exigent des compétences élevées et donc une éducation différente d’aujourd'hui.

Le débat sur ces conséquences est élevé aux États-Unis mais ici en France il y a du silence. Une explication est peut-être que plus d'ingénierie dans le passé toujours a conduit à plus l'emploi ?

Mais, la numérisation est différentes. Elle impact partout et avec une grande rapidité. Des chercheurs aux États-Unis et Angleterre prédit que la quasi-totalité des tâches de nature répétitive seront informatisés. La force motrice étant moins de coûts et plus de qualité. Cependant, des tâches plus compliqué sont aussi dans le collimateur. Par exemple les spectaculaires voitures autonomes de Google et l'ordinateur auto-apprentissage d'IBM, Watson.

La tendance est déjà clairement visible en en Etats-Unis. Le lien entre l'augmentation de la productivité et de nouveaux emplois, (voir la courbe), a été rompu au début de ce siècle. Beaucoup pensait que la baisse de l'emploi a été un effet de la crise financière et la délocalisation des emplois vers la Chine. Mais, une nouvelle étude montre que le changement technologique est la principale raison.

De mettre la tête dans le sable et de n’en pas parler n’est pas une bonne stratégie. Il y a un besoin urgent à discuter à la fois comment au mieux utiliser les avantages de la numérisation et aussi comment gérer les risques.

Une action radicale serrait de ne plus punir le travaille avec des impôts, qui créera plus de postes. Au lieu l’état pourrait chercher ses revenues dans une taxe sur l'utilisation des ressources naturelles, qui stimulera le recyclage et aussi créera du travail.

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