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mardi 23 septembre 2014

Des grandes villes féminisées domineront bientôt le monde



Toutes les révolutions ne sont pas violant, par exemple la révolution industrielle. Ces types de changements sont caractérisés par une chaine de d’évolutions rapides qui finalement créent une toute nouvelle situation. Même si peu visibles nous vivons actuellement dans au moins 2 de ces révolutions.

Des robots qui peuvent interagir avec les humains, des logiciels qui savent imiter les pensées humaines, et surtout comprendre l’information énorme caché dans des bases de données, font partie de la deuxième révolution industrielle. Elle est en cour et le résultat sera que 1 poste sur 2 bientôt va disparaitre.

Une autre révolution silencieux, mais en cours, est la féminisation des villes. La statistique est claire. Il suffit de regarder la situation dans des villes américaines. Des jeunes femmes entre 21 et 30 ans à New York gagnaient déjà en 2005 annuellement 4000 euro plus que leurs collègues masculins. Aujourd'hui, la situation est la même dans 147 des 150 plus grandes régions urbaines en États-Unis. Au Royaume-Uni, les jeunes femmes en général, ne pas seulement les célibataires, ont aussi dépassé les hommes. Le revenu d’heure moyenne pour les 22-29 ans travaillant à temps plein est de 3% plus que pour les hommes.

Les villes filles, Girlvilles, sont appelé les villes où les femmes dominent. Dans ces villes il y a plus de femmes que d'hommes. Elles vivent plus longtemps et elles sont plus instruites. Les Girlvilles sont le résultat d’une révolution urbaine qui tranquillement est en train de balayer les structures établies et former une nouvelle ère où les femmes sont en avant. Le facteur biologique et mis sur les sièges arrière quand les femmes du monde entier prennent le contrôle de leurs durées de vie, toujours plus longues. Au cours des 100 dernières années, l'espérance de vie des femmes a augmenté et le nombre d'enfants par femme a chuté de façon spectaculaire. Une vie courte de 38 ans avec 8 enfants a évolué à une vie longue de 80 ans avec 2 enfants.

Le combat féministe, qui beaucoup pense est trop lente, a joué un rôle dans cette évolution. Les femmes dominent dans les systèmes d'éducations et maintenant aussi dans l'enseignement supérieur. La répartition mondiale d’élèves est de 93 hommes pour 100 femmes. La tendance est claire même dans les pays les plus conservateurs du monde. En Téhéran près de 60% des étudiants sur le niveau universitaire sont des femmes. En Indonésie et en Malaisie, elle rapproche les 50% et le printemps arabe va augmenter le niveau d'éducation des jeunes femmes à un rythme rapide. Même dans les régions les plus peuplées du monde, la proportion de femmes dans les universités est presque en parité, 48% en Chine et 42% en Inde.

Globalement il y a plus de femmes que d'hommes diplômés. Cependant, dans les tops académiques elles sont encore sous-représentées avec seulement 20% dans l'UE. Au cours des dernières décennies, les femmes ont fait de grands progrès dans les domaines universitaires traditionnellement masculins tels que la médecine, le droit et l'économie. Même si encore minoritaires dans des disciplines dominés par hommes des chiffres récents de la Suède montrent que les femmes en moyenne réussissent mieux avec leur études, de 59% dans les programmes d'ingénierie contre 49% pour les hommes. Parmi les diplômés d’architecture le pendule a déjà basculé, 54% des titrés sont femmes.

La deuxième révolution industrielle et un nouvel ordre mondial fondé sur la capacité intellectuelle des femmes sont sur des rails. Cependant, si le taux des femmes dans l’informatique reste faible elles risquent de perdre de l'élan.

Comment faut-il mieux organiser la société donnés ces circonstances ? C’est un énorme enjeu politique.

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