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mardi 2 septembre 2014

Les bots sont arrivés



Plusieurs médias internationaux ont cet été rapporté d'un physicien suédois qui a écrit près d'un million d'articles pour Wikipédia. C’est un exploit surhumain, bien sûr. Mais, non pas si on est un programmeur qualifié. Cependant, il n'est pas lui qui a écrit tous ces textes. C’est le robot Lsjbot qui depuis 2012 a créé des milliers d'articles sur différentes espèces végétales et animales.

Lsjbot est programmé pour récupérer des informations à partir de diverses bases de données biologiques. En condition qu’il existe des petits textes sur un sujet, ce logiciel est capable de les mettre ensemble comme un article pour  Wikipédia. Ce qui réduise l’intervention humain à un minimum. Le principe est le même pour d’autres robots écrivains qui à partir des textes de Wikipédia peuvent rédiger des livres.

Un bot, (abréviation de robot), est un logiciel conçu pour automatiquement exécuter des opérations, souvent sans interaction humaine. En règle générale, ces logiciels sont de nature structurelle et répétitif, par exemple Googlebot qui recueille, indexe et trie des pages sur internet.

Les bots sont beaucoup plus fréquents qu’on généralement pense. Ils sont par exemple utilisé pour jeux en ligne ces de poker sont très difficile à combattre. Ils sont aussi employé dans les achats et vent des actions automatiques, appelés négociation algorithmique de haute fréquence. Un autre exemple est le bot administratif, Cydebot, qui automatiquement a effectué plus de 4,5 millions de modifications dans Wikipédia, voici ces compétences.

Selon Wikipédia, un bot est soit « préprogrammé pour effectuer certaines tâches simples selon un modèle donné, ou pour réagir aux changements dans leur environnement ». Pourquoi s'intéresser à ces programmes rudimentaires ?  Simplement parce que la plupart de nous n’en sait pas assez sur la technologie numérique et les code sous-jacent, qui est la base de l'échange d'informations sur Internet. Malgré l’importent croissance d’Internet l’analphabétisme numérique est répandu. De savoir plus sur les facteurs qui jouent est une forme d’information des consommateurs. Il s’agit de savoir comment l'information sur Wikipédia est automatiquement emballée, comment les bots sont utilisés pour des fins commerciales en automatiquement augmentant le nombre de visites sur certains sites, ou pourquoi il vaut mieux ne pas permettre des cookies.

Les bots sont intéressants en soi. Mais, ils semblent aussi de plus en plus importants pour l'économie de clics contemporains. Quiconque peut aujourd'hui facilement s’acheter des « suiveurs » afin d'accroître son statut social ou commercial. Sur le site Swenzy 10 000 suiveurs coûte environ 1000 dollars. Sur d'autres sites moins scrupuleux on peut obtenir jusqu'à un million de fidèles pour le même prix. Les bots sous la forme de faux fidèles ont rapidement devenu une industrie lucrative.

« Word wide tricherie » ! Dans une récente campagne publicitaire pour Mercedes-Benz la majorité, 57% des 365 000 visites, venaient de bots. Chez les annonceurs il y a un scepticisme croissant sur des campagnes de publicités numériques qui peut atteindre des visites importants mais sont vus par presque personne.  

Twitter a une structure ouverte aux messages automatisé. C’est pourquoi les  Twitterbots sont fréquentes. Le site adolescent Olivia Taters ne twitte pas toujours compréhensible, mais au moins si intelligible que d’autre des mêmes intérêts peut converser avec « elle ». Bank of America a un bot qui déclenche dès que Bank of America ou BOA est mentionné: « Hello, were you able to get the problem resolved ? If not, I’d like to help ». Les bots ont au moins en théorie un potentiel d'agir comme assistants numériques.

Parmi les innombrables Twitterbots il y a évidemment beaucoup de spam et déchets commerciaux, mais dans des futilités hilarants on y trouve sont aussi des œuvres créative. Entre 2007 et 2014 l’everyword a par exemple envoyé 110 000 messages, un pour chaque mot dans la langue anglaise. AddAWordBot télécharge des titres de films à partir d’une base de données et les modifie en ajoutant un mot au hasard. Un nouveau titre de film est envoyé toutes les deux minutes.

Des Twitterbots très sophistiquées existent aussi. Un est Pentametron qui fait des sonnets de type Shakespeare à 14 lignes sous la devise : « With algorithms subtle and discrete / I seek iambic writings to retweet ».

Une activité humaine peut aussi déclencher une réponse. Celui qui envoie un message à #Yoda, obtienne sur Yoda_Bot une réplique qui inclut des mots de la langue Yoda, parlé en Star Wars.

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