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samedi 30 août 2014

Placebo



Un placebo est une substance sans principe actif mais qui, en raison de son aspect, peut agir par un mécanisme psychologique sur un sujet croyant prendre une substance thérapeutique. En bref, nous somme sensible à la pure imagination.

L’effet est très répandu et agit un peu partout. Le goût d’un plat ou une boisson dépend par exemple de la présentation. Il y a aussi des variations locales. Les américains régissent plus positivement aux injections qu’aux comprimés sans effet médicale. Chez les européen c’est l’inverse.

Sur un niveau subconscient nous sommes très profondément touchés par les couleurs. Il s'avère que notre perception sur la façon dont fonctionne un comprimé médical aussi en dépend.

Les chercheurs ont appris que les pilules placebo jaunes sont les plus efficaces pour traiter la dépression, tandis que les rouges rendent le patient plus alerte et éveillé. Pilules vertes aident à soulager l'anxiété mais pour des problèmes de ventre il vaut mieux qu’elles soient blanches.

Le plus qu’ils sont avalés le mieux c’est. Pilules prises 4 fois par jour sont meilleures que les prises 2 fois par jour. Peu étonnant, le nom de la marque et la taille a aussi un effet.


Filet de poisson ou juteux filet de poisson à l’italien ?

Une étude récente, rapportée dans le journal International Journal of Hospitality Management, rend clair que le placebo aussi est éminemment présente aussi dans nous compréhensions des menues. Elle affirme que les plats aux noms séduisants à la fois nous font payer plus et penser que le goût est meilleur.

L’étude comprend des choix dans 217 menus différents. Les noms des plats ont été montré avoir un impact significatif sur le choix des clients. Le juteux filet de poisson italien vendait 28% plus que le filet de poisson. Les clients pouvaient également envisager de payer 12% plus pour un plat avec un nom alléchant.

Des appellations présentées en gras ou avec des couleurs anormales, augmentaient aussi la popularité. Malgré le fait que des nombreux restaurants ne voulaient pas des photos dans le menu, cela avait un effet positif sur les choix.

Je ne doute pas les conclusions mais je doute qu’elles soient générales. Car les américains ont une autre manière d’utiliser les superlatifs que les européens. Chez nous il est considéré comme peu sérieux de les utiliser en descriptions ou manuelles, en États-Unis il est normal.

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