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lundi 11 août 2014

Le couteau suisse





Couteau des soldats de 1891


L’origine du couteau de l'armée suisse n'est pas totalement élucidée. La version la plus répandue est qu’un fabricant d'instruments chirurgicaux et couverts, Karl Elsener, s’est fâché sur le fait que les couteaux de l'armée suisse étaient allemands. L’armée suisse devrait avoir des couteaux suisses ! Il a donc décidé de créer son propre modèle et il est vrai que le couteau existante certainement était robuste mais aussi un peu maladroite.

L coteau que Elsener a introduit en 1891 était beaucoup plus qu’un outil de coupe. C’était un outil de multi-usage 100 années avant que le terme a été inventé. Elsener avait encastré une lame, un tournevis, un ouvre-boîte et un poinçon dans un manche en bois.

Mais malgré le fait que l'armée suisse vite a fourni ses soldats avec ce couteau, Elsener n’était pas entièrement satisfait. Suivant une période de 5 ans de développement, il a présenté le premier coteau du monde avec lames sur deux côtés, attachés par un mécanisme de ressort commun - le couteau des officiers. La conception rendait aussi possible d’ajouter une petite lame et un tire-bouchon.



Couteau des soldats de 1951

Pendant les années 1900 les accessoires ont pris place entre les moitiés rouges de la manche en galop. Le coteau suisse est devenu un terme qui aussi pouvait signifier tous objets de multifonction.

Outre que le coteau des officier avec ses 6 outils originales, il est apparu des : Pincette, cure-dent, décapsuleur, tournevis, lime à ongles, ciseaux, scie, lime, crochet, loupe, stylo à bille, écailler à poisson, clé hexagonale, porte-clés, horloge numérique, clé USB, altimètre, diode LED, mètre laser et lecteur MP3 – entre autres.

Un couteau avec 87 outils et 141 fonctions a aussi vu le jour. Il pèse 1,5 kilo et dehors une place dans le Livre Guinness des Records les avantages sont limitées.

En divers versions le couteau a été un peu partout : Dans l'espace, au fond de l’océan Pacifique, sur le sommet de l'Everest et aux deux pôles. Il a également été utilisé pour trachéotomies en urgences, amputations et drainage de sang. Le couteau a sauvé des personnes dans un ascenseur en feu, des voitures tombé dans l'eau et il a réparé voitures, motos, bus, masques à oxygène et vaisseaux spatiaux.

Et comme si l'aspect commercial ne serait pas suffisant. Le couteau suisse est aussi représenté dans les départements de conception de l'art en plusieurs Musées d'Art Moderne.

Évidemment, il est encore utilisé dans l’armée suisse. Chaque année elle achète 50 000 exemplaires, correspondant à 2 jours de production. Le reste, 5 450 000 couteaux, est exporté.

Certains ont remis en question la pertinence de la Suisse d’être défendue par une armée qui a un tire-bouchon dans son équipement. Premièrement il n'est pas correct. Le couteau des soldats n'a toujours pas de tire-bouchon, il est réservé aux officiers. Deuxièmement, l’armée n'a pas été en guerre depuis 1815. Quelle armée pourrait être plus efficace ?

À cet égard, l'armée suisse est seulement passée par 1 an d’une autre armée, la suédoise. Elle a maintenu la paix depuis 1814, 1 an de plus que la Suisse - sans leurs couteaux.

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