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vendredi 1 août 2014

La barbarie suédoise



L’agent suédois Joel Ekman a lors d'un voyage en France en 1663 fait la connaissance d’un homme de 19 ans, originaire de Paris. Ekman voulait un compagnon de ses voyages à la patrie et il a embauché le jeune Français comme assistant. Vingt ans plus tard, le Français a écrit ses souvenirs de la terre froide et barbare du nord. Son nom n'est pas connu mais une version suédoise du texte a maintenant été publiée.

Le jeune Français anonyme est bien disposé et curieux de tout ce qu'il rencontre, même si le pays qu’il visite est plutôt barbare. Le talent d’écrire ne manque pas et il y a souvent une ironie sous-jacente dans le texte. De décrire d'autres communautés peut aussi être un moyen de critiquer des choses dans son propre pays. C’est probablement pourquoi il suivant laisse des Suédois incultivés critiquer par exemple l'église catholique d'une manière que l'auteur autrement n’aurait probablement pas osée.

Un exemple est quand il demande un pasteur s'il n’est pas obscène que les pasteurs luthériens sont mariés. Le morale privée des prêtres catholiques doit avoir été notoire déjà dans les années 1660, car le pasteur a répondu « Parce que nos pasteurs sont mariés nous n’avons pas besoin de les brûler si souvent ».

Le français anonyme socialise surtout des gens d'église et de la noblesse et il commente très peu la vie des gens pauvres. Mais, il y a une exception importante et c’est quand il décrit la vie d'une mine de cuivre suédois

 Image d’une mine dans la profondeur de 200 métrés

Le travail est fait par des ouvriers et des criminels. Il explique comment les mines de cuivre fonctionne et comment les travailleurs avec leurs vêtements de cuir noir « ressemblaient plus des démons que des hommes ». Le travail est dur et dangereux mais par rapport aux paysans sur les champs leurs jours sont relativement courtes. En été les miniers travaillent 4 heures du matin et 5 heures de l'après-midi. Le reste du temps « ils s'amusent et dansent accompagné par musique de harpe ou d’autres instruments ».

Le reportage rappelle aux histoires de voyageurs en Asie ou en Afrique qui avec des sentiments mitigés décrivent les coutumes sauvages et barbares. L’écrivent est particulièrement fasciné par les bains urbain, dont les hommes et les femmes utilisent le sauna ensemble. Cependant, il note aussi que la morale du mariage est très stricte et que les gens qui se sont livré à l'adultère doivent s'asseoir dans un coin honteux de l'Eglise.

Il trouve aussi l'ensemble du système juridique déroutant. Par exemple l’habitude de souler les suspects avec l’alcool pour les faire avouer.

Les Suédois ne s'engagent pas dans l'art parce qu'ils pensent qu'il est sous leur dignité mais l'utilisation des armes est leur plus grande passion, écrit-il. Le jeune Français est un peu condescendant envers les Suédois, alors qu'il aussi pense que toutes leurs coutumes, si étrange de la civilisation française, sont très excitant.

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