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lundi 15 décembre 2014

L'enseignement précoce de l'anglais n’offre pas d’avantage



Le plutôt que possible. Cet argument pour un apprentissage de langues étrangères tôt dans la vie est suivant lancé. Il semble être vrai au moins dans un aspect. C’est dans l’enfance que se forment les connections cervicales pour les environs 40 muscles faciaux qui sont nécessaires pour  prononcer les sons d’une langue. Ce conditionnement est nécessaire pour pouvoir prononcer une langue sans accent.

Bon, un accent, pourvu qu’il ne soit pas trop fort, n’est pas très grave, il peut même être un atout. Mon grand-père maternel, d’origine suédophone finlandais, était par exemple toujours complémenté pour son accent chantant. Un autre exemple est que l’accent français est assez apprécier en Etats-Unis. Pour les américains il incarne de la culture et de la joie de vivre, dont Maurice Chevalier est un bon exemple.

Voici mon parcours linguistique : Suédois à 0 ans, Anglais à 12 ans, Allemand à 14 ans et Français à 16 ans. Il a été dur et une année au lycée j’ai eu la note correspondant à 6 sur 20 en anglais. Le problème ? J’ai essayé de l’apprendre logiquement, c’est-à-dire, en suivant des règles. Une fois compris que cette langue est mieux apprise phrase par phrase, la chose s’est améliorée.

Dans la publication International Journal of Bilingual Education and Bilingualism des chercheurs allemand ont maintenant constaté que ceux qui commencent à apprendre l'anglais au début de l'école ne conserve pas leur avance vis-à-vis des étudiants qui commencent à étudier la langue plus tard.

Simone E. Pfenninger, chercheur en linguistique à l'Université de Zurich, a pendant quelques années suivi comment 200 étudiants suisses apprennent l'anglais à l'école. Dans un groupe, les étudiants avaient débuté leur apprentissage à l'âge de 8 ans, et dans l’autre à 13 ans.

De commencer très tôt ne donne apparemment pas d’avantage. Après seulement 6 mois, les 13 ans avaient déjà passé les 8 ans en compréhension grammaticale. Ceux qui avaient commencé tôt avaient effectivement pour un certain temps un vocabulaire un peu plus important et ils utilisaient aussi en moindre mesure des mots allemande pour combler les lacunes de connaissances. Mais, quand les élèves avaient terminé l'école secondaire, les deux groupes étaient sur le même niveau.

Selon Simone E. Pfenninger il existe des indices qu’une incursion tôt d’anglais ait des conséquences néfastes pour la langue maternelle. Lorsque ces élèves ont commencé l'école secondaire ils maîtrisaient moins bien l’allemande écrite. Le groupe qui avait commencé plus tard était mieux à l'écriture et ils utilisaient cette fondation stable dans leur apprentissage d’anglais. Cependant, 5 ans plus tard les différences se sont égalisées.

Une des conclusions est qu'il n'a pas d'importance combien de temps quelqu'un a étudié une langue étranger. Le groupe de 8 ans avait certes travaillé leur anglais plus longtemps, mais ce fait les a donné aucun avantage durable. Indépendamment de l’âge de début, il existe un lien évident entre une bonne connaissance de la langue maternelle et les connaissances de la langue étrangère. Dans ce cas, il signifiait que ceux qui maîtrisaient l’allemand également ont trouvé l'anglais plus facile d'apprendre.

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