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mardi 9 décembre 2014

Le roi à Paris



 Le titre Roi est peut-être un peu exagéré, car en réalité il ne règne que sur la distribution des médailles et quelques châteaux. Néanmoins, le Roi de Suède, Carl Gustav et se femme Silvia, vient de finir une visite officielle de 2 jours à Paris.

Puisque le roi ne peut rien décider d’importance ni en discuter, le but de la visite n’était que de manger des diners somptueuses et, tout en assurant les bonnes relations entre la France et la Suède, dire bonjour à quelques personnages. Nullement intéressante, mais les medias suédois savent que cette évènement quand même attire beaucoup de lecteurs et ils ont envoyé toute un tas de journalistes bien connus pour pouvoir écrire de longs articles sur ne rien. 

Un de ces journaliste à maintenant raconté ces condition de travaille à Paris.

« D’appartenir à l’entourage des journalistes du couple royal devient facilement embarrassant et parfois gênant. Comme des citoyens libres nous sont commandés de nous lever et nous rejoindre à une artillerie d’exigés moralement auto-effaçant.

Ou, comme un collègue expérimenté réconfortant m’a dit, quand nous dans un vent glaciale derrière les barrages sur la cour du Palais Elysée, attendaient que le manteau gris de Carl Gustav n’apparaisse.

- Une certaine quantité d'humiliation est inclus. Mais il y a bien sûr une limite.
- You don't say?
- Oh, yes I do. 

Président Hollande souriait à Silvia. Nous l’avons vu ! Il souriait avec des dents plus blanches que le ciel de Paris en Décembre. »

« Puis, transport en bus dans une ville gelé, avec escorte policière. Accueil chez Zlatan Ibrahimovic, dans le Parc des Princes, le stade du PSG. Nous sommes invités à représenter « la réunion des rois de Suède ». On nous invite, non, on nous mette, vers le bas, dans le fond de la salle derrière la corde et nous voyons comme d'habitude juste les dos du roi et de la reine et de la délégation qui les accompagne.

Cependant, le cou du Roi nous allègre, une ligne brillante. Une coupure parfait. »

« Nous notons tout cela dans nos carnets. Le respect des actions sacrificielles  du département des affaires étranger et les institutions à Paris oblige. Une programmation méticuleuse et sympathique, des sandwichs dans le bus. De la bonne humeur.

Mais à quoi bon ? La visite à Paris a malheureusement été un spectacle froid. »

« Les visiteurs à Paris semblaient au moins atteindre une petit dose de chaleur journalistique à quelques reprises pendant ces jours:

Mercredi matin:
La première chaleur. Apparu mercredi matin et elle a frappé comme une bombe dans la communauté journalistique.
La Reine a une indigestion.
Qu'avait-elle mangé ? Était-ce le homard, le plat principal ? Comment est contrôlé ce qui est servi au cours d’une visite d’État ?
Ma première pensée n’est pas allée vers la Reine. Il est allé aux enfants.
Les petites enfants aux joues rouges de l’École suédoise sur rue Médéric, juste à côté de l'Arc de Triomphe, qui ont agité des drapeaux. La Reine les avait visité, tapoté et embrassé quelques heures avant qu'elle n’est tombée malade.
La Reine avait-elle infecté les enfants ?
Gastro-entérite Royale ?
Imaginez la misère de ces enfants innocents qui tout congelés ont attendu la Reine - et la misère de leurs familles ! Gastro-entérite - et bientôt la fête de Santa Lucie !
Dans le bus je écoute des collègues enthousiasmé spéculer et je pense: du bouillon léger, de la sérénité et l'amour. C’est la manière de conserver tout le monde sain pour Noël.

Mercredi soir:
La seconde chaleur. Conférence de presse avec le Roi dans le « Salon Tunisie » à la Gare de Lyon. La crise politique secoue Stockholm depuis quelques heures. Une élection supplémentaire a été annoncée. Un journaliste demande:
Comment vois le Roi la crise gouvernementale qui a éclaté en Suède aujourd'hui ?
- Il a été agréable ici à Paris, mais malheureusement la Reine est indisposée.
Le roi a parlé. Quelque plus chaud que cela ne s’est pas produit.
Nous tournons la page !

Finalement: Le temps de dire au revoir à la famille royale suédoise. Il est fait sans larmes à Le Centquatre - un centre culturel magnifique à la périphérie.
À un moment le bâtiment abritait la morgue principale de Paris avec 27 000 corps décédé en chiffre d'affaires annuel.
Nous sommes donc à la fin définitive.
Et, peut-être que ce morgue a été la place digne pour, dans tout respect, se dire bye-bye.
Adieu à la forme la plus anachronique des contacts internationaux que nous connaissons. La visite d’État. »

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