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vendredi 4 septembre 2015

Il a vendu son âme au diable



Le diable existe-il ? Son existence, ou non-existence, semble encore être débâté dans l’église catholique. Chez les protestants la situation et aussi confuse. Pour certaines sensibilités le diables est une réalité tandis que d’autres n’en croient plus. L’église suédoise a aboli le diable par vote dans le début des années 1900.

Pourtant, d’autre fois l’existence du diable ne faisait pas de doute. Des exemples d’hommes et femmes qui tout sérieusement ont signé un contrat avec lui sont nombreuses.

Daniel Salthenius, le fis d’un pasteur, est né le 16 Mars 1701. En 1712 son père a inscrit Daniel est son frère aîné à l'Université d'Uppsala pour étudier de la théologie. Le 30 Janvier, 1718 Daniel a fait un pacte avec le diable. La note est encore est conservé.

« Je Daniel Salhtenius fais avec Vous le diable un contrat, que Vous bientôt me donnerez le livre noir et le laisse dans ma chambre pour que je le trouverai demain matin. Ou, que Vous au lieu me donnerez un porte-monnaie qui ne se vide jamais rempli de cinquante pièces. Comme récompense je Vous promets de Vous servir pour le reste de ma vie. Année 1718 d. 30 Janvier ».

La note a été trouvée et Daniel a été confronté avec son œuvre dans le tribunal de district Seminghundra. La pénalité pour « contrat avec le diable », (alliance avec Satan), était la mort. Puisque Salthenius était enregistré à l’Université d’Uppsala, cette institution avait une certaine juridiction sur ses étudiants. Son acte a été discuté dans le Consortium d’Enseignement le 9-13 Septembre 1718. Compte tenu de la jeunesse et d'autres circonstances, (Daniel était un étudiant surdoué), il a été exhorté que la peine de mort serait abolie et remplacée par l'emprisonnement sur pain et eau. La cour d’appel a aussi jugé ainsi.

Il n’est pas clair si Daniel vraiment a servi son peine. Cependant, en 1728 il quitte le pays pour aller à Halle en Allemagne. Puis, il est devenu professeur extraordinaire à l'Université de Königsberg, (actuellement Kaliningrad). A sa mort il a été découvert qu’il possédait la plus grande bibliothèque privée dans l'ensemble de la Prusse. Elle comprenait environ 22 000 volumes, dont 300 Bibles, 1 500 livres sur l'exégèses et de 6 000 folios et quartiers, (feuilles de ¼ coudée ou 6 pouces).

Ses propres écrits portaient sur des sujets religieux.

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