Pages

vendredi 25 septembre 2015

Energie osmotique, ne pas encore abandonné



La première centrale osmotique du monde pour produire de l’énergie électrique a été inaugurée en Norvège 2009. Pourtant, après 4 ans de fonction le propriétaire Statkraft a en 2013 annoncé la fermeture, parce que la technologie n'a pas été suffisamment concurrentielle.

Mais, l’idée/rêve n’est pas mort car maintenant des chercheurs à l'Université Griffith en Australie suggèrent qu’une nouvelle centrale osmotique soit construite en Australie.

La technique utilisée est appelé Pressure Retarded Osmosis, PRO. Au fond elle est base sur le fait que la nature toujours essai de neutraliser des taux de concentrations. Dans le cas d’osmose c’est l’eau douce qui par une membrane semi-perméable, (l’eau passe mais ne pas le sel), pénètre dans l’eau salé.

Un exemple concret est que le nez peut faire mal quand on se baigne. La concentration du sel dans le corps humaine est environ 1% mais dans la mer elle est autour de 4%. Parce que la peau est une membrane semi-perméable, l’eau corporelle dans les nez pénètre vers l’eau salée dans les narines qui crée une sous-pression désagréable. Le contraire arrive quand on se baigne dans l’eau douce.
 
Pour ceux qui en souffrent il vaut mieux aller se baigner à Stockholm où la mer ne contient que 1 % de sel.


Dans un central osmotique c’est la différence de concentration du sel entre la mer et une rivière qui est utilisé. La première étape est d’augmenter la pression dans ces deux flux avec pompes. Puis, ils sont guidés vers un réservoir où les deux sont séparés par une membrane semi-perméable. (En réalité c’est un système de tuyaux). Malgré moins de pression l'eau douce pénètre dans l’eau salée qui fait que le flux sur ce côté augment et que les turbines aux sorties produisent plus de puissance que nécessaire pour alimenter les pompes.


Les membranes utilisées en Norvège avaient une superficie totale 2000 mètre carré, qui théoriquement serait assez pour fournir une puissance de 10 kW. Mais, en réalité la production n’a été que 5 kW.

Le rapport de chercheurs de l'Australie propose une centrale sur la rivière Brisbane, avec une membrane presque 1000 fois plus importante, de 1,96 kilomètre carré. Selon leur calcule un tel central pourrait fournir 9,8 MW. Ces chiffres donnés, le rendement serait donc environ 2 fois supérieure à l’installation en Norvège. Le coût est estimé à l'équivalent de 500 000 euros.

Selon le périodique R&D des membranes requises pour le processus PRO d’un tel rendement ne sont pas encore commercialement disponibles. Peut-être existent-t-elles dans un laboratoire quelque part ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.