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vendredi 15 mai 2015

Est-ce que les livrophiles se perdent plus facilement ?

Je n’en sais rien mais il est vrai qu’une de mes amies connu pour beaucoup lire, s’orientent difficilement dans la nature.

Il semble clair qu’il existe une corrélation entre les difficultés à s’orienter et une altération de la fonction de l'hippocampe du cerveau. Si le fait de beaucoup lire serrait la cause d’un tel désordre est néanmoins inconnue.

Comme humains nous sommes programmés pour orienter, mais ne pas pour lire. C’est-à-dire que l’orientation est faite par un système existant dans le cerveau, tandis que la lecture doit utiliser des structures qui ont besoin d’être développés et qui se forment en apprenant la signification des icônes qui aussi sont appelés lettres.

Pourtant, tout le monde ne comprend pas un texte dans la même manière. Beaucoup utilise des images. C’est-à-dire ils voient les objets, les personnes, les paysage ou n’importe quoi dans le thème d’un texte. D'autres ont structuré leurs cerveaux différemment et ne voient rien de tout.

Dans mon cerveau il y a définitivement une imagerie mais étrangement il devient plus clair quand j’écoute un texte que quand je le lis. Peut-être un problème de la capacité multitâche ?

Est-ce que notre façon de structurer le cerveau pour la lecture pourrait affecter notre capacité d’orienter ? Les psychologues n’en savent rien. Mais, si quelqu’un s’intéresserait au problème, il serait probablement possible de découvrir un répons. De trouver un test pour la capacité de se orienter ne devrait pas être si difficile. Puis, il ne reste que de tester ceux qui lisent beaucoup et ceux qui le ne font pas.

Certains auteurs sont connus pour ses textes descriptifs. Ils « peignent » leurs textes. Auront-ils des difficultés de s’orienter ?

Ceux qui n’observent pas les détails dans un environnement se perdent plus facilement. Comme chauffeur d’une voiture on est bien forcé d’observer beaucoup plus qu’un passager.  

Mon amie livrophile est un phénomène à trouver son chemin dans des petites rues de Marseille mais dans la nature elle se perde facilement. On ne peut donc pas dire qu’elle manque du sens d’orientation.

Peut-être qu’elle pense à tant de choses dans ces livres quand elle randonne.


Peut-être que le sens d’observations se raffine dans notre enfance et que celui qui est né à la campagne, moi, simplement a développé des réflexes d’observer des repaires dans la nature, tandis qu’elle, né dans une ville, se souvient plus automatiquement les repaires urbaines ?

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