Comment stocker l’énergie du vent et du soleil ?

Le soleil et le vent sont des sources d’énergie capricieuses. Par fois ils génèrent plus dont les consommateurs ont besoin, parfois moins. Pour les bien intégrer dans le réseau il faut par conséquences une technologie pour stocker énergie.

Il y a tant d’idées qui circulent sur ce sujet. Des batteries est une option évidente mais les batteries existant sont trop chères et d’autres types, basés sur de matériaux moins couteux, sont en train de développement, par exemple la batterie redox vanadium. Quand la flotte de voitures électriques devient importante il sera peut-être aussi possible d’utiliser leur capacité de stockage pour le réseau ? 

Le plus réaliste aujourd’hui est d’utiliser de technologies existant dont une est d’économiser l’eau dans les réservoirs hydraulique quand le vent et le soleil sont suffisants. Cette possibilité existe en Norvège et en Suède. C’est dans ce but qu’un câble sous-marin de haute tension est en construction dans la mer entre Allemagne et la Norvège. Quand le vent souffle fort en Allemagne la Norvège profitera du surplus et pour la situation inverse c’est Allemagne qui  profitera sur l’hydraulique norvégien. La Norvège comme batterie d’Europe est une idée qui, au moins sur une petite échelle, est en train de se réaliser.

Quand l’hydraulique manque il sera peut-être possible de faire comme en Californie ? L’entreprise Advanced Rail Energy Storage, Ares a une solution où des trains chargés de lourds blocs de béton montent sur une hauteur et déchargent. Pour récupérer l’énergie il recharge les trains et en descendant les moteurs électriques fonctionnent comme générateurs pour le réseau.

Pour tester le concept, l'entreprise a en 2012 construit un chantier de petite échelle à Tehachapi en Californie. Elle n’avait qu’un trolley qui faisait du yo-yo sur une pente près d'un parc d’éoliens.

L'entreprise veut maintenant construire une installation beaucoup plus grande de 50 MW dans le Nevada. Si tout se passe selon les plans, les 32 trains, chacun capable de transporter sur plus de 270 tonnes, rouleront de haut en bas sur une colline de 8 degrés avant Noël 2017.