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samedi 10 janvier 2015

Microbes et le duré de la vie






Les microbes qui vivent dans notre canal digestif sont-ils l’horloge qui règle le duré de la vie ? C’est qu’une nouvelle simulation sur ordinateur suggère.

Autrefois, il y a 30 000 à 40 000 années, la population mondiale ne constituait qu’entre 30 000 et 40 000 individus. Ils étaient dispersés sur l'Afrique, l'Europe et certaines parties de l'Asie et ils ont survécu des changements environnementaux et les catastrophes naturelles grâce à leur robustesse.

Dans une certaine mesure le corps humain est plus de bactéries que de chair. Le nombre de bactéries dans le corps surpasse  le nombre de cellules humaines d'environ 10 à 1. Dans les années récentes, les scientifiques ont trouvé que ce microbiome a des effets considérables, en modulant le gain de poids, l'humeur et la fonction cognitive.

Il a aussi été remarqué que le Helicobacter pylori, une bactérie de l'estomac,  peut vivre en symbiose avec nous pendant des décennies sans faire de mal, mais qu’elle aussi peut causer ulcère et cancer, un risque que se développe avec l'âge.

Il est possible que certaines bactéries ont la faculté de réduire le nombre de personnes âgées dans une population Ainsi elles rendent possible pour les jeunes de disposer une plus grande part de la nourriture et des ressources. Dans une perspective évolutive cela aurait rendu l’extraordinairement longue enfance qu’ont les humains possible.

Dans leur modèle, les chercheurs ont supposé que les personnes d’autre fois avaient la même durée de vie maximale que les humains modernes, c’est-à-dire d'environ 120 ans. (Bien que les premiers chasseurs-cueilleurs avaient une espérance de vie inférieure à nous due à d'autres facteurs, tels que les maladies infantiles, les blessures physiques et les maladies microbiennes qui désormais peuvent être traitées avec des antibiotiques).

Le modèle a groupé les gens dans trois catégories : jeunes, personnes en âge fécond et personnes qui avait passé cet âge. Ensuite, les chercheurs ont observé comment la population s’est modifié en fonction de différents taux de fécondité et de mortalité.

Pour capturer les effets de différant bactéries, ils ont inclus les facteurs de mortalité associés avec chaque type de microbes.

Par exemple, dans une scenario, ils ont augmenté la prévalence de Shigella. C’est un type de bactérie qui provoque une intoxication alimentaire et peut tuer des jeunes enfants. Cela a conduit à un effondrement total de la population.

Dans une autre simulation ils ont ajouté les effets d’une bactérie souvent trouvé dans l'estomac, appelée Helicobacter pylori, qui avec l’âge augmentent les risques de maladies. L'équipe a constaté que l'inclusion de l'effet de H. pylori a créé une population stable, où un plus grand partie de la population âgée sont morts. Cela, à son tour, a permis aux jeunes d'avoir une plus grande part de la nourriture et des ressources qui a permis un croissance de la population et de la stabilité. Par contre, l’absence de H. pylori conduisait à un plus haut taux de personnes âgées et un décline de la population totale.

La simulation suggère que certains microbes ont évolué pour cibler les personnes âgées dans la population. Cela ne serait pas seulement bénéfique pour la taille de la population mais aussi pour les colonisateurs microbiennes qui pour leurs croissance dépendent d'avoir un approvisionnement régulier d’individus à infecter.

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