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samedi 31 janvier 2015

Allons-nous mourir de faim ?

La saison 2014 – 2105 le monde produira pour environ 700 millions tonnes de blé. C’est un chiffre impressionnant et aussi un exemple d’une information que des journalistes ingénus aiment figurer dans leurs articles. Évidemment incompréhensible au moins que le lecteur soit spécialiste du domaine.

La population terrestre est prévue d’être 7,3 milliards en 2015. La récolte de blé correspond donc à 260 grammes par personne et jour, ou 800 kcals.

Mais l’agriculture produise plus que du blé. Pour saisir la situation globale il faut trouver un moyenne de l’expliquer d’une façon si simple que tout le monde comprend. C’est la spécialité de l’auteur Gunnar Rundgren.

Nos champs produisent globalement 5600 kcals par personne et jour. Parmi ceux-ci, environ 1500 kcals sont utilisés pour nourrir des animaux, environ 1000 kcals sont perdues comme déchets ou détériorations pendant stockage et près de 500 kcals sont utilisées comme biocarburants. De plus, des petites quantités sont utilisées pour semences et par l'industrie. Pour conclure la calcule il faut ajouter environs 500 kcals pour produits de la faune et de la mer.

Dans l'ensemble, il nous reste environs 2800 kcals par personne. Donné que le besoin moyenne pour adultes est de 2200 kcals, c’est assez.

Voilà une bonne manière de présenter des chiffres. On voit bien que avec des petits changements il sera possible de nourrir les 10 milliard personnes que le terre doit hébergera dans quelques décennies. 

D’autres conclusions est que les biocarburants ne pouvons jamais remplacer le pétrole et que la bioculture, qui donne environ 30% moins de récoltes, peut-être soit possible.

Néanmoins, autour de 1 milliard de personnes se couchent affamées chaque jour. Il y a ceux qui font valoir que cette faim est due à la consommation excessive de viande, l'utilisation de biocarburants ou que nous simplement mangeons trop. Mais, le contre-argument de Rundgren est que ces voix n’ont pas compris que la consommation de viande et biocarburant ne sont pas principalement poussée par une évolution des préférences, mais par le fait que le prix du grain est devenu beaucoup moins cher.

Selon Rundgren il n’est ni une trop faible production de nourriture ni de la surconsommation qui est le problème. Dans l'économie mondiale de marché, ces sont ceux que ont de l'argent qui mangent. Les pauvres peuvent recevoir assez à manger par des contributions directes, en obtenant des ressources pour cultiver leur propre nourriture ou par des changements dans les facteurs qui les rendent pauvres.

La majorité de ceux qui ont faim vivent aujourd'hui dans les zones rurales. Il y a quelques années que beaucoup de monde en Brésil avait faim au même temps que le pays exportait de grandes quantités de nourriture. Une combinaison de l'investissement dans des petits agriculteurs, une réforme agraire et des subventions directes aux ménages pauvres ont maintenant largement éradiqué la faim de Brésil. 

Le libre-échange est prêché comme un moyen de sortir de la pauvreté pour les agriculteurs pauvres. Mais les exportations brésiliennes et le succès de l’industrie des fleurs en Kenya a été conduit par des sociétés géantes qui ont violé le paysage et non pas par des petits exploitants pauvres.

Les défenseurs de libre-échange oublient que la mécanisation et les inégalités ont déformé la concurrence, de sorte que le travail peu cher n’est plus un avantage concurrentiel particulièrement important dans la plupart de l'agriculture moderne. L'agriculture d'aujourd'hui est si forte intensité de capital que c’est la disponibilité du capital qui est le facteur limitant. Les pauvres sont des pauvres, parce qu'ils manquent du capital.

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