Moral et robots
Les Trois Lois de la Robotique sont connu par les enthousiastes d’intelligence artificielle. Ils ont été inventés par l’auteur Isaac Asimov et apparaissent pour la première fois dans une petite histoire de science fiction, Runaround, en 1942.
1. Un robot ne peut blesser un être humain ou en restant passif exposer un être humain aux dangers.
2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si tels ordres sont en contradiction avec la première loi.
3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’est pas en conflit avec la première ou la seconde loi.
De concevoir une morale qui une fois pour tout est donné et
difficile car de nouvelles contextes apparaissent continuellement. Il est temps
de penser à réviser les lois d’Isaac Asimov.
C’est que pense le professeur en
philosophie, David Gunkel, qui a écrit le livre The Machine Question. À
quelle mesure peut les machines intelligents et
autonomes de notre propre fabrication être considérées d’avoir une responsabilité morale légitime et
une réclamation légitime de traitement
moral ?
David Gunkel note que les fondements de la
pensée éthique moderne sont fortement
contestées par les militants de droits
des animaux, mais aussi de plus en plus par ceux qui sont à la pointe de la technologie. « Si nous admettons
que les animaux devraient avoir une considération morale,
nous devons aussi sérieusement réfléchir sur les machines »,
écrit-il.
Les problèmes sont nombreux et nous vivons
déjà dans une époque où des machines prennent des décisions importantes. Ce
sont des machines qui majoritairement font les affaires sur les
bourses, qui décident si vous êtes digne d’un crédit et qui effectuent des
missions clandestines à
l'étranger avec drones.
L’argument que les machines ne sont pas conscientes d’eux
même et pour cette raison peuvent être traité n’importe comment, ne sera pas valide
dans l’avenir. Un GPS est par exemple déjà conscient où il est !
Il devient plus en
plus difficile de distinguer si nous somme en contact
avec une personne ou une machine. En fait, la majorité de
l'activité sur l'Internet est du
caractère communication machine à machine. Les machines
ont pris le relais, la future est déjà arrivée !
Certaines machines ont
même la capacité à innover et
elles deviennent toujours plus intelligentes, soulevant la question de la responsabilité de leurs actes. On pourrait considérer l’informaticien qui a écrit le code
original comme un parent qui a
était dépassé par ses enfants.
Certains gouvernements ont commencé à s'intéresser aux dilemmes éthiques. Corée du Sud, par exemple, a créé un code d'éthique pour
éviter que l’homme fait des abus avec robots et vice versa. Le ministère
japonais de l’Économie, du Commerce et
de l'Industrie est censé de
travailler sur un code de conduite
pour les robots, en particulier ceux qui
sont employés dans l'industrie de
soins aux personnes âgés.
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