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dimanche 21 juillet 2019

Les robots qui nous dégoûtent


Est-ce visage agréable ? Beaucoup de personnes ne le pensent pas et sentent plutôt un dégout et c’est un important problème pour les ingénieurs de robots.

Si un visage clairement a les traits d’un robot le gens l’acceptent comme tel et se laissent guider par les messages ou les conseils donnés. Par contre, si les traits d’un robot bien imite un visage humain mais ne pas à 100%, beaucoup sent un dégout.

C’est le technicien en robot Masahiro Mori qui a été le premier à observer le phénomène. Sur une échelle d’impressions de visages, qui va de complètement robotique à complétement humain, il y a une étrange dégradation de nous sentiments juste avant le complétement humain. Le fait est maintenant reconnu comme réelle et ont le nom « Le vallée dérangeante ».


L'explication est que notre cerveau interprète les mouvements et les expressions d’un robot dans cette zone comme ceux d'une personne décédée ou gravement malade.

Des chercheurs de l’Université de Duisberg-Essen en Allemagne et de Cambridge en Angleterre ont maintenant localisé ce dégout dans le cerveau. Il est dans le cortex préfrontal. Pour ce faire, ils utilisaient des IRM fonctionnelles. Contrairement à une caméra magnétique traditionnelle ce type d’IRM peut aussi donner des renseignements sur l'activité cérébrale en identifiant les différences entre sang riche en oxygène et sang pauvre en oxygène.

Les participants ont dû examiner et classer comment ils aimaient les images de plusieurs robots. On leur a ensuite demandé de choisir l’image qu'ils plus aimeraient comme cadeau à un(e) petit(e) ami(e). Tout le monde a choisi un humain ou un robot qui ne ressemble pas trop à une personne.

Sur le niveau IRM ces choix se sont passés principalement dans le cortex préfrontal. Il est localisé dans la partie antérieure du lobe frontal de la tête. C’est le lieu où beaucoup de nos traits de personnalité sont localisés. Ce partie du cerveau et aussi où nous traitons des instincts naturels, tel que « fuir ou affronter », et il le lieu de phobies.

Les chercheurs espèrent que leur étude contribuera au développement de robots qui ne déclenchent pas réactions dans « la vallée dérangeante », afin de créer une meilleure relation entre nous et les robots.

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