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dimanche 3 avril 2016

Une disposition génétique pour végétarisme ?



Des chercheurs de l’Université de Cornell, Etats-Unis, ont découvert une variation génétique qui a évolué dans les populations qui historiquement se nourrit sur un régime principalement végétarien comme en Inde, Afrique et certaines régions d'Asie de l'Est.

Une version différente de ce gène, adapté à un régime alimentaire marine, a été découverte chez les Inuits du Groenland, qui principalement consomment des produits de la mer.

La version végétarienne a évolué dans des populations qui depuis des centaines de générations mangent un régime à base de plantes. Cette adaptation permet d’efficacement convertir des acides gras, oméga-3 et oméga-6, aux composés essentiels pour le développement précoce du cerveau et le contrôle d’inflammations.

La version chez les Inuits manque toutes les 22 bases actives de ce gène trouvé chez la population végétarienne de longue durée.

Sur le niveau biologique il s’agit de 2 enzymes le FADS1 et le FADS2. Ils sont essentiels pour la conversion d’oméga-3 et d’oméga-6 d’origines végétales en produits actifs. La conversion du gras trouvé dans des viandes et des poissons nécessite moins d'étapes. Les mangeurs de ces types de produits ont donc moins besoin de ces enzymes.

Cependant, comme montre la carte, le monde n’est pas blanc et noire. Même si l’adaptation végétarienne en Europe est beaucoup moins répandue qu’en Inde, nous sommes presque 50% de l’avoir.

Il devient lentement clair qu’un régime qui est bon pour tous n’existe pas.

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